Catherine Favreux est passionnée de crochet depuis l’enfance. « Je fais du crochet depuis l’âge de six ans. J’ai appris à en faire à l’école », se remémore-t-elle. Toutefois, cette habitante d’Hardanges, en Mayenne, a commencé à confectionner des peluches au crochet il y a seulement dix ans, lorsqu’elle est devenue grand-mère. « Je n’avais pas le temps quand j’étais maman », souligne-t-elle.
Aujourd’hui âgée de 59 ans, Catherine Favreux a décidé, sur les conseils de sa famille, de créer une micro-entreprise pour vendre ses créations au crochet.
Depuis quelques années, Catherine Favreux n’a plus aucun revenu, en raison de changements de modalités pour obtenir l’allocation adultes handicapés (AAH). « Comme pour beaucoup de personnes handicapées, être dépendant est très embêtant. Même si je ne manque de rien, être indépendante financièrement pourrait m’aider. »
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« Je me sens plus utile »
Catherine Favreux est malvoyante.
Malgré son handicap visuel, Catherine Favreux n’a aucun mal à confectionner ses peluches au crochet : « Il n’y a qu’un point, donc quand vous le perdez vous pouvez le récupérer facilement contrairement au tricot. »
Depuis le lancement de son activité, Catherine Favreux a vendu une dizaine de peluches via notamment son site internet Capitaine crochet. « Je me sens plus utile, et je me donne un but. »
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