Est-ce toujours particulier de jouer face à Caen ?
Toujours. C’est un des clubs où j’ai préféré évoluer. D’abord parce que c’était la Ligue 1, mais aussi pour le stade, la ville, la région… Je me suis vraiment épanoui là-bas. Pour ne rien vous cacher, j’aurais aimé que ça dure plus longtemps. J’étais vraiment bien dans l’environnement caennais. Ça fait toujours quelque chose de revenir là-bas.
Lors du match aller, vous aviez marqué. Qu’est-ce que cela représentait pour vous ?
C’était particulier. Un supporter m’avait reproché d’avoir célébré le but. Je le comprends mais comme je l’avais expliqué, c’était mon premier but depuis un long moment. C’était surtout le premier but que mes filles voyaient au stade, donc j’ai eu envie de le célébrer. Ça n’enlève rien à l’attachement que j’ai pour ce club.
Collectivement, quel bilan faites-vous à la mi-saison ?
Comme beaucoup d’équipes de Ligue 2, on a encore quelques irrégularités qui font qu’on a des séries de matchs où on va gagner et d’autres où on n’arrive pas à gagner ni à se créer d’occasions. J’ai l’impression que l’homogénéité de cette Ligue 2 fait que tout le monde va lutter jusqu’au bout. On sait qu’on n’a pas beaucoup de marge. Je pense qu’au moins sept ou huit équipes sont de notre niveau et jouent le maintien. Saint-Étienne et Dijon sont derrière nous mais ont a priori les meilleures individualités. Tout le monde les voit se sauver.
Comment voyez-vous le fait que certaines équipes qui jouent le maintien puissent davantage se renforcer lors du mercato ?
Les inégalités sont de toute façon présentes en début de saison avec les budgets. En tant que joueur, passer un an sans jouer ou en étant malheureux dans un club, ce n’est vraiment pas l’idéal. Si des solutions peuvent être trouvées en janvier, c’est positif. Alors oui, forcément, certains clubs arrivent à se renforcer avec de très bons joueurs venant de la division d’au-dessus, mais je pense que c’est un mercato important. On l’a vu avec la blessure de Ju (Maggiotti), on est content d’avoir pu prendre Antonin (Bobichon) et Simon (Elisor). À notre niveau, on s’est aussi renforcé. Tout le monde peut en bénéficier.
Individuellement, comment jugez-vous votre première partie de saison ?
Je suis un peu mitigé, à l’image de l’équipe. J’ai l’expérience et les qualités pour faire mieux. Je ne suis pas dans le même environnement que l’année dernière où je jouais beaucoup de matchs et sentais qu’on me faisait vraiment confiance. Après la première victoire à Bastia, je crois que je suis le seul joueur à sortir du onze. C’est quelque chose qui peut “fragiliser” au niveau de mon statut. Si je ne suis pas hyper performant ou que je ne fais pas une super performance, je n’enchaîne pas les matchs. Ce n’est pas les meilleurs moments pour évoluer en confiance et performer. J’espère faire beaucoup mieux en seconde partie de saison.
En jouant au milieu ou plutôt en défense centrale ?
Le coach a vu à Saint-Etienne que j’étais une option largement plausible en défense. J’ai fait ma meilleure saison à Caen en défense centrale. Honnêtement, je n’ai pas de préférence, même si, avec le recul, je me dis qu’après Caen, si j’avais fait le choix de jouer défenseur central, j’aurais pu être encore plus performant. C’est peut-être un poste qui aurait pu mieux me convenir. C’est difficile d’avoir une vraie préférence car j’aime aussi avoir beaucoup d’activité au milieu, être dans le duel, les courses… Peut-être qu’à l’avenir, les années passant, je serai meilleur derrière.
« Si j’ai un autre projet sympa… »
Voyez-vous votre avenir à Laval sur du long terme ?
En cas de maintien, j’ai une année supplémentaire dans mon contrat. J’aurai une discussion avec les dirigeants et le coach pour savoir dans quel rôle ils me voient et dans quel rôle je peux évoluer. Cette année, mon statut a changé par rapport à l’année dernière, même si je rentre régulièrement en cours de matchs. Ça peut être une idée d’accompagner les joueurs moins expérimentés. Après, si j’ai un autre projet sympa où on me dit que j’ai plus d’importance au niveau sportif et où je sais que je vais pouvoir enchaîner les matchs, ça entrera dans ma réflexion. C’est encore un peu tôt, on en discutera en fin de saison. Je ne suis fermé à rien. Plus on joue, plus on prend de plaisir. Avec les années, je suis de plus en plus dans ce plaisir de profiter des derniers moments sur le terrain.
Êtes-vous moins épanoui que la saison dernière ?
Forcément, je suis moins souvent sur le terrain donc il y a un peu moins d’épanouissement d’un point de vue sportif. Je reste épanoui au sein du groupe, dans le vestiaire et dans ma vie lavalloise. Quand tu t’es senti très important une année et que tu l’es moins celle d’après, cette baisse de statut n’est jamais agréable à vivre. Si un club avec un super projet de National ou de Ligue 2 vient et me dit avoir envie que je sois important pour l’équipe, c’est quelque chose qui entrera dans ma réflexion, même si au final je suis très bien et que j’aime particulièrement ce club. J’aimerais malgré tout m’y inscrire dans la durée si je peux.
https://twitter.com/stadelavallois/status/1619022464864104449?s=20&t=KY2fyTzYue0DG8-MGCHI2Q
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