Avec quinze postes de moins, la prochaine rentrée ne s'annonçait pas sous le signe du renforcement des moyens pour l'Éducation nationale en Mayenne. Ce lundi 30 janvier 2023, le projet de carte scolaire a été discuté en Comité social d'administration spécial départemental.
Vingt fermetures de classe
Sans surprise, tous les syndicats s'y sont opposés. Le Directeur académique des services de l'Éducation nationale a proposé la fermeture de vingt classes et l'ouverture de trois classes dans les écoles publiques du département.
Les écoles concernées par des fermetures de classe sont :
- Badinter à Laval (CP dédoublé)
- Beaulieu-sur-Oudon
- Blandouet Saint Jean
- Bonchamp (école élémentaire)
- Changé
- Jean Guéhenno à Château-Gontier (école élémentaire)
- Cossé-le-Vivien (école élémentaire)
- La Bazoge-Montpinçon
- Le Genest-Saint-Isle (école élémentaire)
- Le Ribay
- Louverné (école maternelle)
- Jules Ferry à Mayenne
- Montsûrs
- Quelaines-Saint-Gault (école élémentaire)
- Renazé (école élémentaire)
- RPI Mée/Pommerieux
- Saint-Georges-sur-Erve
- Saint-Georges-le-Fléchard
- Saint-Pierre-sur-Erve
- Saint-Pierre-la-Cour (école élémentaire)
La fermeture de la classe de Saint-Pierre-sur-Erve devrait entraîner la fermeture de l'école. C'est aussi ce qui devrait arriver à Mée si la fermeture de classe est confirmée.
Trois ouvertures de classe
Trois ouvertures sont envisagées à :
- Germaine Tillion à Laval
- RPI Hambers/Jublains
- Le Lac à Saint-Berthevin (école élémentaire)
Trois postes seront également créés : un poste de conseiller pédagogique départemental maternelle, et deux postes de titulaire remplaçant dont un sera basé sur l'école de Thévalles à Laval.
Des fusions d'écoles
Le projet de carte scolaire prévoit également des fusions d'école à Argentré, Mayenne, Entrammes et Villaines-la-Juhel.
Ce projet ayant été rejeté à l'unanimité par les représentants du personnel, un nouveau CSASD se tiendra le jeudi 9 février.
"Aucune fermeture ne devrait être envisagée"
"Cette dotation négative pour la Mayenne n'est pas acceptable et ne permet pas d'ouvrir des classes où c'est nécessaire, de prendre en compte la spécificité des écoles rurales en évitant de créer des classes de quatre à cinq niveaux, de prendre en compte la spécificité de l'école maternelle, de prendre en compte l'alourdissement des tâches et des missions des directions d'école, de tenir compte de la présence des élèves Ulis dans des classes ordinaires, de recréer des postes de maîtres de soutien nécessaires aux élèves en difficultés", regrette également la FSU.
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