Depuis 2020, le Nymphéa Jeunes Services basé à Evron (Mayenne) met en lien des jeunes de 15 ans et plus en recherche d’hébergement temporaire, le temps d’un stage, d’un apprentissage ou d’un emploi de courte durée, avec des habitants des Coëvrons disposant d’une chambre libre. La structure assure la partie administrative et le suivi pour chacune des parties.
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Un dispositif envié
Actuellement, 25 hébergeurs sont répartis sur le territoire. « Cette forme d’hébergement prend de l’essor en Pays de Loire. La Bretagne nous regarde avec envie », souligne Martine Frétard, directrice du Nymphéa. « Nous commençons à intéresser les entreprises », reprennent Mary Gomez et Éloïse Pédini dont la priorité pour 2023 est d’aller vers le monde agricole.
« Je cadre tout de suite les règles »
Du côté des hébergeurs, les motivations pour accueillir des jeunes sont diverses. Josiane aurait aimé que ce dispositif existe lorsque son fils était stagiaire. « Il payait deux loyers, un sur son lieu de stage et l’autre pour son école, alors qu’il gagnait 800 € par mois. »
Chacun s’organise comme il le souhaite. « Je m’adapte à la personne et ça se passe toujours très bien. Les repas sont même pris en commun mais je cadre tout de suite les règles », renseigne Ginette de Bais.
« Je ne propose pas les repas, c’est contraignant », intervient Olivier qui habite Assé-le-Bérenger. « On attend de la formule un minimum de convivialité et de relation », ajoutent d’autres hébergeurs.
A contrario, certains hébergeurs inscrits s’étonnent de ne pas avoir de propositions. « Le binôme doit correspondre aux désidératas des deux parties », précisent bien Mary Gomez et Éloïse Pédini.
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