Un Lavallois, âgé de 19 ans, a été jugé en comparution immédiate, ce vendredi 17 février 2023 au tribunal judiciaire de Laval (Mayenne) pour des faits de violence sur ascendant, d'outrages aux forces de l'ordre et de rébellion. Le point de départ de cette affaire nait dans le refus de sa mère, l'achat d'un jogging.
Une frustration qui entraîne de la violence
Les faits interviennent la nuit du 12 février 2023 à Laval. L'interdiction entraîne chez le jeune homme une frustration. Il décide alors de quitter le domicile familial avant de revenir plusieurs heures plus tard. La porte fermée, il essaye par tous les moyens de rentrer.
"J'ai tapé à la porte pour prendre une douche et me changer. J'ai forcé, je n'ai fait que de toquer et de téléphoner. Je savais qu'elles allaient m'ouvrir au bout d'un moment", retrace le prévenu.
Des insultes
Quand il parvient à rentrer, les insultes pleuvent. Sa sœur reçoit des coups de pied, de poing et sa mère, un coup de tête. La police est alors prévenue. À leur arrivée, alors que la mère essaie d'ouvrir, le jeune homme bloque la porte et profère des insultes.
Les policiers, bloqués, font demi-tour et patientent devant le logement dans l'attente d'une ouverture. Cette dernière vient de la sœur qui, du balcon, le nez en sang, fait signe aux policiers d'intervenir. Le jeune homme résiste et profère encore des insultes.
"Il y a un degré de coup"
"Je tiens à m'excuser auprès d'elles. Je n'étais pas gentil. J'ai juste mis une claque à ma sœur, j'ai été brusque. En aucun cas, je n'ai donné un coup de coude", regrette et se défend le jeune homme de 19 ans.
Tout réfutant les violences : " Il y a un degré de coup. Une claque et un coup de poing, c'est pas la même chose. " Il reproche également l'usage d'une force disproportionnée des forces de l'ordre : "Ils étaient six sur moi. Ils m'ont mis des claques et le genou sur la gorge, je ne pouvais plus respirer. Je me suis laissé faire." "Vous êtes sûr que vous avez vécu la même soirée?", souligne la présidente.
Un sentiment de culpabilité
L'avocat de la famille, non présente lors de l'audience, évoque "un sentiment de culpabilité" de la sœur et de la mère d'avoir porter plainte. "Il y a une violence récurrente, ça ne peut plus durer comme ça. Elles ont peur."
Le prévenu écope finalement de quatorze mois de prison, dont neuf mois avec sursis ainsi qu'une obligation de travailler, de se soigner et l'interdiction de se rendre au domicile de sa mère.
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