Une centaine de salariés du site GSK - laboratoire pharmaceutique - de Mayenne sont en grève, ce lundi 20 mars 2023. Un mouvement reconductible lancé à l'initiative de salariés et soutenu par les syndicats CGT et CFDT représentés dans l'entreprise.
Leurs revendications sont salariales. "La colère monte depuis que les derniers embauchés le sont pour un salaire plus élevé que des salariés qui ont treize ou quinze ans d'ancienneté", dénonce Martial Emery, délégué syndical CGT. À titre d'exemple, il cite le cas d'un salarié embauché pour un salaire de base de 30 000 € net annuels, alors que dans le même temps, des salariés plus anciens en percevraient 25 000.
Ils réclament donc une augmentation de leurs salaires de base, qui selon les délégués syndicaux représentent le minimum prévu par la convention collective de la chimie. "Nous demandons la création d'un salaire minimum garanti GSK, qui aurait pour effet de faire remonter tous les salaires." Aucun montant n'est pour l'instant sur la table. "Nous attendons des propositions de la direction", précise Martial Emery.
Autre demande des salariés grévistes : "l'égalité salariale homme-femme à l'embauche", signale Bertrand Gouvenou, délégué syndical CFDT. "Notre index est correct mais il reste des disparités, notamment sur les bas salaires."
Ce lundi matin, la direction est venue à la rencontre des salariés grévistes. Elle indique avoir "bien pris note des revendications de certains salariés du site quant à leur niveau de rémunération" et assure qu'elle "continue de dialoguer avec les salariés et leurs représentants, comme cela a été le cas depuis plusieurs mois".
Dans l'après-midi, les salariés ont décidé de reconduire la grève mardi 21 mars. "La direction ne nous a pas fait de proposition factuelle", note le délégué CGT.
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