Un nouvel Ehpad devrait sortir de terre en 2026, à Ambrières-les-Vallées, sur le futur espace envisagé par la municipalité autour de la place Anne-Leclerc. L’établissement actuel, vieillissant, n’est en effet plus adapté au vieillissement de la population.
À lire aussi
L’Ehpad de la Varenne est l’héritier d’une longue histoire. L’hospice d’Ambrières est créé en 1698 grâce à une donation de dame Leclerc, qui léguait ses meubles et tous ses immeubles « pour la fondation d’un hôpital où il y aurait des personnes qui instruiraient les jeunes enfants », relate Victor Jousset, ancien maire d’Ambrières, dans son livre Ambrières-les-Vallées mon pays.
L’hôpital s’installe alors dans la grande maison de ville où résidait la donatrice. L’immeuble, devenu vétuste au fil des années, est démoli et reconstruit en 1872, aux normes de l’époque, pour 46 664,65 francs exactement. Pendant les travaux, les résidents sont logés dans une maison place du marché, où se trouve actuellement la médiathèque.
En 1909, l’hospice ne répond déjà plus aux normes de l’époque. La création d’un nouvel hospice aux confins de la ville est décidée route de Domfront. De chaque côté du bâtiment central, une salle à manger avec sanitaires est construite, une pour les hommes et une autre pour les femmes. « Les travaux furent stoppés lors de la déclaration de la guerre alors que les murs étaient montés », raconte Victor Jousset.
Le nouvel établissement est autorisé à ouvrir le 1er janvier 1925. Dans les dortoirs de vingt lits, l’un réservé aux femmes, l’autre aux hommes.
En 1936, le téléphone est installé.
Des travaux d’humanisation
Les travaux d’humanisation de l’établissement sont exécutés et achevés en 1974. Le 11 juin 1985, l’hospice est transformé en maison de retraite, recevant des personnes de plus de 65 ans avec une capacité d’accueil de 99 lits dont 42 lits en section de cure médicale.
Les religieuses de la communauté Notre-Dame-d’Evron avaient géré l’hospice jusqu’en 1973, puis Madame Jousse, infirmière diplômée, leur avait succédé. À partir de 1985, elle est remplacée par des directeurs intérimaires, dont Jean Courtogis, directeur de l’hôpital de Mayenne.
De nouveaux travaux d’humanisation et d’extension sont décidés en 1992 afin de « privilégier les vues sur la vallée de la Varenne et de façon que chaque chambre bénéficie d‘une période quotidienne d’ensoleillement ». Seules les extrémités des deux ailes sont démolies avant la construction du bâtiment neuf tel que nous le connaissons aujourd’hui avec sa verrière, face à la RD 23. En octobre 1995, les travaux sont terminés et la capacité portée à 105 lits, dont 42 de section de cure médicale.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.