Collecte auprès d’entreprises, tri et valorisation des matières premières, entretien des locaux et entretien des espaces verts. Telles sont les quatre activités supports proposées aux 90 personnes en insertion, accompagnées annuellement par l’entreprise Alternatri, à Saint-Berthevin en Mayenne. Et ce avec réussite puisque la structure affiche un taux de sortie dynamique de 80 %.
Économie circulaire et économie sociale et solidaire
Depuis plusieurs semaines, de nouvelles missions sont venues enrichir les terrains de jeu des employés, « de quoi élargir encore leurs compétences », se réjouit Saïd Abouali, le directeur d’Alternatri 53.
D’autant que ces nouveaux champs d’action allient deux économies chères à son cœur : l’économie circulaire et l’économie sociale et solidaire.
Ils participent à la matériauthèque
Les personnes en insertion à Alternatri participent ainsi depuis plusieurs semaines à la matériauthèque lancée à l’échelle départementale. Leur travail consiste à récupérer les matériaux du bâtiment déposés à la déchetterie de Saint-Berthevin et à les transporter chez Emmaüs qui s’occupe de revendre à petits prix ces lavabos, rouleaux de papier peint, volets ou encore lames de parquet pouvant être réutilisés.
Alternatri collecte et démantèle les menuiseries
L’entreprise a aussi été retenue par l’éco-organisme Valobat pour collecter et démanteler les menuiseries déposées par les artisans, en Mayenne.
« Depuis le 1er janvier, les artisans ont l’obligation légale de trouver un exutoire, dans le cadre de la Rep, la responsabilité élargie des producteurs. Sur les menuiseries, qui nous concernent, comme on ne peut réemployer directement les fenêtres, car elles ne répondent la plupart du temps plus aux normes, on voit pour réemployer les matières premières. Le verre part chez Saint-Gobain, le PVC et l’alu chez des fabricants. Pour l’instant, on n’a pas encore trouvé l’exutoire pour le bois. Cela devrait notamment permettre de diminuer la production d’énergie et la pression sur le sable pour produire de nouveaux verres. Il faut savoir que le sable est la première matière au monde qui est surexploitée. »
Saïd Abouali glisse au passage qu’Alternatri peut aussi être une solution pour les producteurs de biodéchets. Les structures produisant plus de cinq tonnes par an ont aussi désormais l’obligation de valoriser ces déchets.
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