Après l'annonce de la possible fermeture de trois déchèteries sur le territoire du Mont des Avaloirs, un collectif composé d'habitants des communes concernées - Saint-Pierre-des-Nids, Javron-les-Chapelles et La Pallu - n'a pas pas tardé à se constituer.
« Notre collectif a pour but de pouvoir parler avec les personnes qui prennent la décision de fermer un service public sans raisons claires. » Francis Verrier et Vincent Mesnager, porte-paroles du collectif, le répètent :
Une facture qui augmente
Le collectif souhaite, entre autres, un éclairage sur les comptes. « Il est avancé qu’il manque 80 000 € pour financer les frais de fonctionnement de la communauté de communes du Mont des Avaloirs », explique Vincent Mesnager
Parce que jusqu’à présent, « rien n’est chiffré », reproche Francis Verrier qui questionne :
Vincent Mesnager rappelle aussi, « qu’une somme très importante a déjà été engagée pour sécuriser ces déchèteries ».
C’est au cours du dernier conseil communautaire, que Samuel Ragot, vice-président en charge du dossier déchèterie, avait annoncé la possible fermeture de trois sites sur les cinq du territoire.
L’annonce avait suscité un long débat chez les élus. Les membres du collectif reprochent avoir été avertis par voie de presse et que, « tout [ait été] décidé sans concertation avec les maires concernés ».
Des arguments environnementaux sont aussi avancés par le collectif : « Les communes environnantes sont tout aussi impactées et faire 40 km pour certains ne risque pas de réduire l’empreinte carbone qui n’a pas non plus été chiffrée. »
Une pétition
Francis Verrier regrette le manque de réactivité de la communauté de communes :
Pour eux, l’argument du tonnage trop important ne tient pas non plus : « Même si le tonnage diminue, il va se reporter sur les deux qui vont rester. »
Sans compter la logistique : « A Javron, on a entre 60 et 100 voitures qui passent certains après-midi. C’est la même chose dans les autres déchèteries. Ça veut dire que quand on arrivera dans l’une des deux encore ouvertes, il faudra attendre une heure ou deux. L’afflux va être énorme. Que devient le service de proximité pour les habitants ? Pour les entreprises et les commerçants ? », questionne Francis Verrier qui craint le dépôt sauvage.
En attendant, pour sensibiliser, le collectif utilise différents supports : banderoles, réseaux, permanences, etc.
En fin de conseil communautaire en avril, Il a été convenu de surseoir la décision à septembre.
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