Comment avez-vous vécu cette finale ?
J'étais stressé mais c'était du bon stress, la finale était magnifique. À 2-0 pour nos adversaires, je n'en menais pas large. J'ai passé un peu de temps dehors pour évacuer ce stress et ne pas le transmettre aux joueurs. Avec la remontée avant la mi-temps, c'était une finale de rêve. On finit à 5-3, le numéro du département, que voulez-vous de plus ? C'est juste superbe. Je suis vraiment fier de ramener un premier titre national pour le département et la ville.
Que s'est-il passé dans votre tête au moment du coup de sifflet final ?
C'était exceptionnel, je pense qu'aujourd'hui, je suis le président le plus heureux de France. Ce sont de grandes émotions, intenses. C'est beaucoup de joie et un soulagement. Je disais souvent à des personnes proches du club qui nous félicitent depuis deux ans que l'armoire à trophée était vide et qu'on n'avait pas marqué le coup. Là, c'est fait.
Comment voyez-vous l'avenir du club ?
L'objectif est de perdurer. Il faut rééditer ce qu'on a vécu cette année. On aura deux titres à défendre. La Coupe d'Europe va être une découverte pour tout le club. J'ai aucune prétention de dire qu'on va faire quelque chose mais l'objectif est de bien figurer et représenter nos couleurs. J'attends vraiment de savoir si on sera en tour préliminaire au mois d'août ou en octobre. On va le savoir prochainement. Forcément, l'objectif sera de recevoir la Coupe d'Europe à Laval. On s'est porté candidat. On prendra les matchs un par un comme on a toujours fait. Pour gagner un jour la Ligue des champions, il faut être sacrément calibré. Ce sont des clubs qui ont des budgets cinq fois supérieurs au nôtre.
Combien de temps vous laissez-vous pour jouer les premiers rôles en Ligue des champions ?
Pour le moment, on va entrer dans une phase de découverte. Si on devait se fixer un objectif, ce serait de figurer dans le top 5 européen d'ici trois ou quatre ans. Ce serait parfait mais il y a encore beaucoup de travail. On doit continuer à bâtir. Il y a l'équipe première mais aussi tout le club derrière. La structuration de l'académie reste un axe important. On va y aller étape par étape, ça a toujours été les valeurs du club.
Sur quels critères se joue la réception de matchs de Ligue des champions ?
Ça se joue sur les infrastructures : les hôtels, restaurants... Si on pouvait recevoir à Laval, forcément il y aurait des retombées économiques pour tout le monde. C'est un plateau d'une semaine, sur cinq jours de compétition. Je rêve d'accueillir la Ligue des champions chez nous. En cinq jours, il y aurait trois matchs. Il faudra être prêt. On ne sait pas sur qui on va tomber. On peut se retrouver à jouer à Zagreb, en Estonie ou au fin fond de la Pologne.
Le budget augmentera-t-il la saison prochaine ?
On va chercher à se renforcer et à structurer le club. On sera à la recherche de partenaires pour être compétitif. Pour l'être, on va avoir besoin d'un renfort de deux ou trois joueurs. Ce seront des joueurs professionnels donc on n'aura pas le choix de développer notre structure.
Budget : l'aide de Laval Agglo pour l'occupation de l'Espace Mayenne est passée de 80 000 € à 120 000 € après un vote qui a eu lieu lundi 19 juin.
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