Troisième épisode de violences urbaines dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin à Laval. Cette fois, les forces de l'ordre ont été mobilisées uniquement dans le quartier Saint-Nicolas et à Thévalles, de 00 h 30 à 3 h 30, où plusieurs barricades ont été établies.
Nombreux jets de projectiles
Face à de nombreux jets de projectiles, les policiers ont dû répliquer. "Les forces de sécurité et les services de secours ont subi des attaques violentes", précise la préfecture. "Ces actes d'hostilité sont dus à des individus cagoulés, armés pour certains de battes de baseball et de mortiers utilisés contre les forces de l'ordre." Aucun blessé n'est à déplorer.
Les dégâts sont moins importants que la nuit précédente. "Ils se limitent à des feux de poubelles et de containers et à la destruction d'un véhicule et d'un abribus", poursuit la préfecture. Aucun équipement public n'a été incendié, même si la piscine Saint-Nicolas a fait l'objet d'une tentative en ce sens.
Les bureaux de tabac de Murat et des Fourches ont été cambriolés, et les forces de police sont parvenus à interpeller un individu qui tentait de s'enfuir. Dans le quartier des Fourches, fortement touché la nuit précédente, la situation a été plutôt calme.
Deux enquêtes judiciaires
A Laval, la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 juin a été marquée par des épisodes inédits de violences urbaines. Plusieurs commerces, un centre de loisirs, ont été incendiés, pillés, vandalisés. Des actes immédiatement dénoncés par le maire Florian Bercault et la préfète de la Mayenne, Marie-Aimée Gaspari.
Deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes et confiées au commissariat de police de Laval, l'une pour les événements de Saint-Nicolas, l'autre pour ceux des Fourches. "Elles sont ouvertes des chefs de destructions et dégradations par un moyen dangereux pour les personnes, participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens, participation avec arme à un attroupement, violences aggravées et vols aggravés", indique la procureur de la République de Laval, Anne-Lyse Jarthon.
Plus d'informations à venir.
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