A partir de ce lundi 3 juillet, il faudra impérativement composer le 15 (urgences vitales) ou le 116 117 avant de se rendre aux urgences entre 18 h 30 et 8 h, que ce soit à Laval, à Mayenne ou à Château-Gontier.
Attente dans l'ambulance
Pour dénoncer cette fermeture et montrer à la population l'impact du manque d'effectif aux urgences, une opération escargot a été lancée lundi matin, comme dans d'autres services d'urgences en France. Les urgences vitales ont évidemment été traitées comme d'habitude. En revanche, les patients nécessitant des soins moins urgents ont patienté dans l'ambulance qui les a transportés jusqu'à ce qu'une place se libère. "Habituellement, on installe les patients sur des brancards, dans les couloirs. Là, l'idée c'est que ça s'accumule dehors et que les gens se rendent compte", explique Caroline Brémaud, la cheffe des urgences, symboliquement en grève aujourd'hui, comme la totalité des services Urgences et Samu de l'hôpital de Laval et d'autres praticiens hospitaliers.
Arrivée avec une patiente, cette ambulancière avoue être "surprise car je n'étais pas au courant, mais compréhensive".
Une tente dressée devant les urgences
En fin de matinée, une tente a finalement été montée afin d'accueillir les patients en attente, afin de permettre aux ambulances des pompiers de pouvoir repartir sur le terrain.
"Actuellement, nous sommes à 30 % des effectifs normaux aux urgences et à 50 % des effectifs normaux au Samu et Urgences confondus, rappelle la cheffe des urgences. Vendredi, sans grève, il y avait beaucoup d'activité et un ambulancier a dû attendre 1 h 30 parce qu'il n'y avait pas un seul brancard de libre."
L'opération pourrait durer jusqu'à ce soir.
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