Le PN de Neau est répertorié dangereux et celui de Brée est jugé préoccupant par la Sncf. Depuis 1992, pas moins de 25 accidents ou incidents y ont été constatés.
Face à des habitants et riverains pour certains très remontés, et curieux de savoir s’il y avait du nouveau, étaient présents Jean-Roger Boudaud, du Conseil régional ; Patrick Lahaye, SNCF réseau, direction régionale Bretagne/Pays de Loire ;Michel Perrier, conseiller régional Pays de Loire ; Joël Balandraud, Conseiller départemental et président de la 3 C ; Philippe Henry, vice-président du Conseil départemental, et président de la commission route, très haut débit, habitat ;Jean-Louis Le Corvoisier, conseil en communication et animateur de la soirée ; Pascal Robert, chef de projet du cabinet Ingerop, qui a présenté le projet défini actuellement.Philippe Henry a pris la parole en précisant que ce projet restait une priorité nationale. Puis ce fut au tour de Pascale Robert, chef de projet au cabinet Ingerop, d'exposer le contenu du projet dans sa totalité. Son intervention a souvent été interrompue sans aucune correction par un individu qui a su se faire remarquer tout au long de la réunion.La solution retenue pour la suppression des passages à niveau, dans les années à venir reste la solution B, c'est-à-dire, Neau par le nord, et Brée par le sud, au regard des différentes remarques des concernés. A certains endroits, il devra être mis en place des protections acoustiques : la Picottière, au Perron, à la Cheminaudière. La sécurisation sera accentuée pour la circulation des agriculteurs, et la lagune de Brée est évitée. Mais ce qui a du mal à passer pour beaucoup d’habitants intervenants au cours des débats, c’est le coût des travaux. « C’est tout de même de l’argent public qui est dépensé n’importe comment… 30 millions d’euros…» a-t-on entendu parmi l'assistance. Le conseiller départemental Philippe Henry a indiqué que la Sncf et la Région des Pays de la Loire prenaient en charge 83 % des travaux.
Le point qui a vraiment fait débat, c’est la question de la possible future carrière, sur un terrain de 135 hectares situé entre Brée en Montsurs., appartenant à deux carriers.
Sur la question Joël Balandraud, président de la 3 C, a été chahuté. Idem pour M. Berthelot, de l’entreprise Lhoist, de Neau, qui a répondu : « Les carriers ont l’habitude de prévoir à 50 ans, à ce jour aucune demande a été déposée ». Il s'en ait suivi un tollé général et des sifflements. « Ignorer le projet de carrière, c’est un peu gonflé», a repris le maire de Brée, qui est visiblement à la tête d'un petit noeud de résistance. Pour Philippe Henry, cette crainte infondée à ce jour pollue la problématique de la sécurisation du PN de Brée. « Notre projet est indépendant et déconnecté de ce possible projet de carrière », insiste l'élu du Département.
En réponse aux partisans de la mise en place de radars et de feux rouges au passage à niveau de Brée, Philippe Henry, appuyé de Patrick Lahaye a répondu tout de go : « La SNCF mise sur une augmentation du fret dans les années à venir, et de toute façon, la règle, c’est la suppression des passages à niveau ; une plus grande sécurisation n’éviterait pas les accidents qui sont le résultat d’un mauvais comportement humain,. Iil a été observé plus d’une infraction par jour (franchissement d’un feu rouge, avec parfois bris de la barrière). La moindre intervention sur une ligne ferroviaire entraine des conséquences sur tout le réseau, car les horaires sont bousculés, et des personnes ratent leurs correspondances ».
Avant de se quitter, Jean-Marc de la Fonchais, en accord avec le maire de Brée, a remis une pétition à Philippe Henry, avec plus de 80 signatures, contre le coût élevé du projet ; en précisant que « c’est une boucherie dans le paysage… ».
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