Les médecins libéraux regrettent de ne pas avoir été concertés dans la mise en place de la régulation des urgences cet été en Mayenne. Réunis mardi 4 juillet, les membres du conseil d'administration de l'Adops 53 (Association départementale pour l'organisation de la permanence des soins) ont pris deux décisions.
"S'il est constaté une augmentation de l'activité des médecins régulateurs libéraux entre 20 h et 8 h, en termes de nombre d'appels, ceux-ci cesseront immédiatement leur activité de régulation entre minuit et 8 h", indique l'Adops 53. De plus, si les appels des Mayennais au 15 doivent être réceptionnés par des assistants de régulation médicale hors département, les médecins régulateurs libéraux cesseront la régulation immédiatement.
Conscients d'une décision "lourde de conséquences", les membres du conseil d'administration de l'Adops 53 estiment qu'il est "de leur devoir de préserver les médecins généralistes libéraux qui assurent la régulation médicale en dehors des horaires d'ouverture des cabinets médicaux, et plus globalement le système actuel de permanence des soins ambulatoires auquel participent 93 % des médecins généralistes libéraux mayennais".
Ils confirment que la régulation des patients avant l'entrée aux urgences est "essentielle" mais que l'organisation décidée par le Groupement hospitalier territorial et l'ARS n'aurait pas dû l'être sans concertation avec l'Adops 53.
"Nous comptons aussi sur les Mayennais pour qu'ils recourent de manière adaptée au 15 et à la permanence des soins durant cette période estivale", concluent les médecins généralistes libéraux.
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