Vendredi 7 juillet, à la salle du Temple rue de la Fontaine, Joël Balandraud, maire, don Camille, curé, Emmanuel d'Erceville, chargé de la culture et du patrimoine à la 3C, Annick Vert, chef de chœur de Volubilis, et Sophie Lechat-Gatel, adjointe à la culture, ont ouvert la vingtième édition du festival d'Arts sacrés par l'inauguration d'une exposition : 35 pièces sur les 60 appartenant au trésor de la Basilique ont été sorties des coffres. Les autres, comme la statue en argent du XIVe siècle ou le reliquaire de la Vierge, sont visibles en réalité virtuelle.
Retour sur 20 ans d'existence
"Propriété de la paroisse jusqu'en 1905, les objets cultuels, d'exposition et reliquaires sont répertoriés à l'Inventaire de la direction générale des affaires culturelles et soigneusement préservés le reste du temps", précise l'adjointe à la culture.
"En 2003, les élus ont fait un pari audacieux : faire de la basilique un lieu central de la vie culturelle d'Évron alors que celle-ci était partiellement fermée depuis 1974 avec l'effondrement de la voûte et les 25 ans de travaux. Y proposer un festival de musique sacrée nécessitait une sacrée dose de courage. Malgré des débuts difficiles, grâce à la qualité de la programmation confiée à Emmanuel d'Erceville, jeune agent du patrimoine de l'époque, le festival d'Arts sacrés a accueilli en vingt ans plus de 22 000 spectateurs, dix créations de spectacles et 140 concerts." Autre pilier de ce festival, "l'ensemble local Volubilis et sa cheffe de chœur Annick Vert ont porté la musique sacrée au cœur de la basilique", a rappelé Joël Balandraud. Pour rappel, les premiers concerts du festival ne comptaient pas plus de 30 personnes pour certains. Désormais, ce festival dépasse le cadre du département avec des jauges complètes. Don Camille, présent depuis 10 ans à Évron, a déclaré : "Je prends cette exposition d'objets cultuels et culturels comme un cadeau de départ. Je les ai peu vus, même si j'en utilise quelques-uns. Cette soirée est une grande joie, je profite de ce moment pour dire que la paroisse contribue aussi par sa présence quotidienne à valoriser cette basilique trop peu connue. Nous signalons les incidents de bâtiments, une tâche qui sera poursuivie par don Benoit, mon successeur."
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