Sorti de prison le 26 mai après avoir purgé une peine pour violences conjugales, le prévenu s'est remis en couple avec madame. Pourtant, la condamnation prononcée par ce même tribunal lui avait interdit de la revoir. Et tout recommence : dès le 7 juillet, les gendarmes sont appelés par un voisin. À leur arrivée, ils trouvent la femme très alcoolisée et le compagnon absent. La compagne se verra attribuer trois jours d'ITT pour des ecchymoses relevées sur le crâne, sous l'œil et sur les bras. Son compagnon l'aurait attrapée par les cheveux, lui aurait asséné des coups de poing et étranglée.
Ce mercredi 12 juillet au tribunal de Laval, le mis en cause nie les faits et ajoute que c'est lui qui a reçu des béquilles par sa compagne. Le président lui répète que le seul fait de ne pas avoir respecté l'interdiction de contact lui vaudra certainement de retourner en prison. L'homme ne cesse de répéter que c'est la seule erreur qu'il ait faite ; il affirme qu'il ne boit plus et qu'il a retrouvé un travail. Son casier judiciaire alourdi de 15 condamnations pour des vols, des violences conjugales ou encore des rébellions ne joue pas en sa faveur. Il jure qu'on ne l'y reprendra plus : " Si je la revois, j'appelle les gendarmes. "
La procureure va réclamer 30 mois de prison et une révocation partielle de son sursis, ce que va tenter d'atténuer l'avocate de la défense.
Cette dernière dit avoir repris tous les témoignages et constaté qu'aucun ne mentionnait la violence de son client. Elle ajoute que la victime était allée un peu plus tôt chez les gendarmes et elle qu'elle ne portait à ce moment aucune trace de coup…
Le tribunal revient en condamnant le prévenu à une peine de 12 mois de prison à laquelle s'ajoute la révocation de 8 mois de sursis. Il est immédiatement incarcéré et il lui est à nouveau signifié une interdiction de contact avec madame pendant 3 ans.
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