Paul Choisnet a été touché de près par la maladie d'Alzheimer. Ancien soignant il a suivi une formation universitaire sur la maladie. Il parle en connaissance de cause avec des mots simples. D'abord les chiffres : "Sur 16 millions de retraités, il y a 1,2 million de malades Alzheimer en France. En Mayenne, ce sont 4 800 à 5 000 personnes atteintes, dont la moitié est en structures d'accueil. Dans le Grand Ouest, les études montrent que l'hérédité est très faible : 1,25 %. Les premiers symptômes que détectent les proches sont ce qu'ils appellent les oublis."
Un défaut de stockage de la mémoire
"Il s'agit plutôt de défaut de stockage de la mémoire. Puis viennent les troubles liés au temps et au lieu : la personne ne relie plus l'heure au déroulement de la journée, ne se représente plus le chemin pour se rendre à un endroit. Les malades sont dans la perception-impression-action. Ils ont l'âge de leur idée, il n'y a plus de déroulement cognitif." Il n'existe pas de traitement pour stopper le développement de la maladie. Les proches doivent donc faire face. "Il faut entendre le malade et constater ce qu'il dit sans chercher à lui expliquer qu'il se trompe." En guise de prévention de la maladie, "il convient de bien soigner ces pathologies, faire de l'exercice physique, avoir des relations sociales, faire travailler son cerveau, se respecter, ne pas renier ce qu'on a été."
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