500 visiteurs en six jours. Record au Festival des Arts sacrés

Le Festival des Arts sacrés a été créé en 2003 pour faire découvrir la basilique Notre-Dame de l'Épine.

Cette année marque la 20^e édition. Huit concerts et une exposition du trésor de la basilique, du vendredi 7 au mercredi 12 juillet, ont réuni plus de 500 visiteurs en six jours. Cette édition mêlait les cultures, les répertoires et les époques, de l'Arménie à l'Amérique latine en passant par l'Autriche ou l'Allemagne."Nous avons connu la plus forte fréquentation depuis le lancement du festival en 2003, avec une programmation reconnue par tous comme de très grande qualité, se réjouit Emmanuel d'Erceville, en charge de la programmation, secondé par Angélique Pomes-Pédabadie, médiatrice du service patrimoine dans les Coëvrons. Sur les sept concerts proposés, trois ont été à guichets fermés. Cela prouve l'engouement du public pour cet événement. Les performances exceptionnelles de l'ensemble Les Arts florissants ont été fortement saluées. Les musiciens ont su transmettre leur amour pour la musique de Jean-Sébastien Bach grâce à leur talent d'interprétation et à la grande complicité qui règne dans l'ensemble."

Un concert surprise et une création mondiale

La visite surprise, autre tradition, a également affiché complet avec 80 spectateurs venus pour découvrir le château privé à Saint-Pierre-sur-Orthe. La visite était suivie d'un concert dans l'église de Saint-Martin-de-Connée.

Ce 20^e anniversaire s'est clos mercredi 12 juillet par une création mondiale, Les larmes de Saint-Pierre, un opéra sacré proposé par l'ensemble Il Ballo, dirigé par Leonardo Loredo de Sá, directeur artistique.

Pour un festival comme celui-ci, un anniversaire est l'occasion de se retourner et de regarder les traces laissées par les éditions passées. Cette 20^e édition n'a pas fait exception à la règle, permettant de révéler la vitalité de certains ensembles ayant tissé des liens privilégiés avec le festival. Il a mis en avant des esthétiques parfois peu connues, des compositeurs oubliés, des métissages inattendus, les révélant ainsi à un public conquis.