Le Covid les avait stoppés, puis freinés. Cet été, les camps jeunesse ont repris de plus belle en Mayenne. En voiture avec Florian Trombetta, inspecteur de la Jeunesse et des Sports et chef du SDJES (Service départemental à la jeunesse, à l'engagement et aux sports), direction la campagne de Saint-Germain-le-Fouilloux. « Un camp de scouts nantais a été signalé sur notre réseau pour risque de défaut d'encadrement, indique Florian Trombetta. Un animateur peut encadrer 14 jeunes. Dans ce camp, à certains moments, il n'y aurait pas assez d'animateurs présents. » Manque de chance, les scouts sont en sortie en pleine forêt. Il faudra repasser.
Pour que le trajet depuis Laval soit optimisé, au retour, l'inspecteur s'arrête à La Marelle, centre de loisirs à Changé. Marion Hoareau, directrice adjointe, nous ouvre les portes et répond aux nombreuses questions de Florian Trombetta, qui remplit progressivement son document récapitulatif.
71 enfants accueillis
« Aujourd'hui, nous avons 71 enfants », indique la jeune femme. Récépissé de déclaration de séjour, diplômes (Bafa, BP Jeps...) et attestations de vaccinations des encadrants, projet pédagogique, registre sécurité incendie... le ballet de classeurs et de pochettes colorées révèle quelques documents manquants. Rien de bien méchant : Marion, après avoir pris le temps de bien fouiller pour les retrouver, pourra les envoyer par mail.
Direction l'infirmerie, où la présence de trousses de secours est contrôlée. « Nous avons tout vérifié avant l'été », indique la directrice adjointe. L'établissement compte une assistante sanitaire, pompier volontaire dans la commune. Côté cuisine, le réfrigérateur et le congélateur sont à la bonne température. « Y a-t-il un espace fumeurs ? », demande l'inspecteur. « Les encadrants concernés sortent et vont plus loin pour que les enfants ne les voient pas », répond Marion Hoareau.
« Rare qu'il n'y ait rien à dire »
« Ici tout se passe bien », conclut Florian Trombetta, qui rappelle que les locaux sont neufs et que l'aspect sécurité (par exemple les extincteurs) a bien été vérifié cette année. « C'est plutôt rare qu'il n'y ait rien à dire. Je vais rédiger un rapport dans lequel il est aussi important d'indiquer quand ça va. Dans ce type d'inspection, les problèmes les plus récurrents concernent les dates de péremption alimentaires, ou dans la pharmacie. »
Marion Hoareau a passé avec succès sa première inspection : « Je me rends compte que je connais bien ma structure, ça me rassure », sourit-elle. À La Marelle, le SDJES ne repassera pas de sitôt.
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