« On n'est pas que 'économique', ni que 'entrepreneurs'. On entreprend des actions et l'économie peut être sociale, solidaire mais il ne faut pas s'arrêter au mot économie et l'associer à l'argent. »
Ne prenez donc pas la Jeune chambre économique (JCE) de Haute-Mayenne pour une section de la Chambre de commerce et d'industrie du département. L'association présidée par Ségolène Leclercq, habitante de Javron-les-Chapelles, est la subdivision du nord de la Mayenne d'un mouvement international : la JCI. Un mouvement dont l'objectif est de répondre aux problématiques des territoires.
Un siège à l'ONU
« Ça peut être notre village, notre ville, notre département. Et on peut se dire, sur mon territoire, j'ai du mal à trouver un médecin traitant. Qu'est-ce que je peux faire là-dessus ? Et donc on va proposer cette idée d'action à la Jeune chambre. On va voter tous ensemble et l'année d'après des personnes vont travailler sur cette problématique et essayer de trouver une solution. »
Et ces actions doivent répondre à trois critères. « Il faut que ça réponde à un besoin du territoire. Il faut que ce soit intéressant et utile pour les personnes qui vont mener le projet, que ça leur permette de se former ou de découvrir le territoire. Et il faut que ce soit utile pour la Jeune chambre. Donc il faut que ça réponde aux objectifs de développement durable de l'ONU car la JCI y a un siège. »
Si ce mouvement qui se veut « ouvert à tous » n'accepte que les personnes âgées de 18 à 40 ans, c'est pour conserver une fraîcheur. « Plus on vieillit, plus on se met des barrières et le but de la jeune chambre, c'est de faire bouger les lignes, d'innover. On se dit qu'à 40 ans, on va se dire que puisqu'on va se frotter à telle personne et donc que ça ne va pas marcher. Nous, on veut garder un état d'esprit avec lequel tout est possible », avance la présidente.
Des projets d'un an
« Il faut y aller, être punchy », s'enthousiasme-t-elle car les projets n'ont qu'un an pour être mis en place. « Les quatre ou cinq idées qui vont être mises en œuvre pendant un an sont votées en décembre et commencées en janvier ». Alors pour mener à bien ces actions qui doivent être « indépendantes financièrement en s'appuyant sur des partenaires », des formations sont dispensées en interne au membre pour « l'aider à avoir des actions impactantes ». Cette année, la JCE a organisé les challenges inter-entreprises et travaille notamment sur un projet de végétalisation des parkings pour diminuer la chaleur. Elles feront partis des dernières actions de la néo-quadragénaire pour qui l'aventure devra s'arrêter l'année prochaine après onze années de JCE en France.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.