"Je crois que j'ai toujours aimé voyager, découvrir de nouveaux endroits, observer de nouvelles personnes, de nouvelles façons de communiquer. Je crois que mon éducation - merci mes parents et l'ACE (N.D.L.R. : action catholique des enfants) m'a aussi fait comprendre très vite que la différence est une richesse. Elle fait grandir, s'étonner, s'énerver aussi parfois, mais elle fait toujours apprendre", analyse Solène Lelièvre, Pierrot-landaise de souche qui part pour un an au service de l'école des sœurs de Saint Joseph de l'apparition à Ramallah, en Palestine. Un poste de coordinatrice de français lui est confié.
Professeure des écoles
Toujours très investie dans la vie de sa commune - elle a notamment été joueuse, coach, présidente du club de basket, et auprès des jeunes de la paroisse Notre Dame de Charné - la jeune femme obtient son diplôme de professeure des écoles en 2011. Nommée dans le sud d'Angers, depuis six ans elle enseigne à l'école Notre Dame de Champ-sur-Layon, dont elle est cheffe d'établissement. "J'ai bougé pour les études, pour mon travail, dans mes clubs de basket, en voyage pendant les vacances... je crois avoir toujours réussi à m'adapter."
"J'ai besoin de sortir de ma zone de confort"
Solène Lelièvre a besoin de se confronter à de nouvelles difficultés : "Une autre langue, une autre culture, un autre climat... Découvrir si mes convictions, mes compétences professionnelles et humaines peuvent aussi s'adapter et grandir ailleurs. J'ai soif d'apprendre. Sans doute une déformation professionnelle ! Et non, ça ne peut pas se faire en France. Pour me laisser vraiment bousculer, j'ai besoin de sortir de ma zone de confort et partir plus loin." C'est pourquoi elle s'est inscrite à la DCC, "car les formations qu'elle propose m'ont aussi beaucoup plu et sécurisée". Fondée en 1967 par la Conférence des évêques de France, la DCC est une association reconnue d'utilité publique, agréée par l'État. Elle est le premier organisme de volontariat de solidarité internationale en France. Sa mission est de recruter, former et accompagner chaque année près de 300 volontaires de tout profil, âge et formation. Elle répond ainsi aux besoins de ses partenaires du Sud qui mettent en place des projets de développement. Au retour de leur mission, la DCC aide les volontaires à se réinsérer en France.
Une cagnotte en ligne
Après un premier stage à Paris, Solène Lelièvre apprend notamment que la notion de développement entre les pays est maintenant plutôt basée sur la notion d'échange de compétences. Sa mission de coordinatrice aura, entre autres, pour but de, "créer un environnement favorable à l'apprentissage, enseigner au moins pendant 15 périodes de 45 minutes par semaine et superviser et aider les autres professeurs de français". Une formation - Partir - lui a déjà permis de rencontrer d'autres volontaires qui partent dans le même pays qu'elle. "Apparemment, on a parfois le mal du pays à l'étranger, alors avoir quelques relations pour se sentir en France ça aide !"
Pour l'organisation de ces missions, la DCC demande aux volontaires qui partent de faire une campagne en sollicitant 100 adresses postales. Solène Lelièvre a organisé une rando au cours de laquelle elle a présenté son voyage et, les personnes qui le souhaitaient ont pu faire un don via Helloasso, don toujours possible. Prévu vers le 15 août, le départ a été reporté à début septembre.
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