Deux mois et demi après la végétalisation du centre-ville, les Mayennais rencontrés sur la place Clemenceau semblent unanimes : pour eux, cet aménagement devrait être pérennisé. Ce projet lancé en début d'année et accessible depuis le 17 juin 2023 laissait certains habitants sceptiques, l'installation paraît dorénavant séduire. Par un après-midi ensoleillé comme Mayenne les a retrouvés en ce mois d'août, on aperçoit à travers les plantations vertes et fleuries, des tables occupées par quelques gourmands.
Une aire de jeux pour les plus jeunes
Certains lecteurs, peu nombreux, semblent aussi avoir trouvé refuge sur la place. Enfin, des plus jeunes profitent de leurs vacances. Siméon, 6 ans, joue à la marelle sur ce qui, il y a quelques semaines, servait encore de place de stationnement. Il est là pour la première fois avec ses parents, venus passer quelques jours en Mayenne. Son père, Benoît, commente le décor : « C'est sympa, les plantes sont jolies, ça rend le centre agréable. »
Quelques lecteurs y ont trouvé leur compte. - Oscar Rebuffé
Il souligne néanmoins l'absence de poubelles de tri : « Les gens viennent prendre leur goûter ici, tous les emballages finissent dans la même poubelle, c'est dommage. » Des groupes de jeunes viennent effectivement grignoter ensemble sur la place en fin d'après-midi.
« On peut espérer que ça dure »
Pour David, habitant de La Bazoge-Montpinçon, le projet était une bonne idée, mais il regrette son caractère éphémère : « Avec 40 000 € investis par la Ville, on peut espérer que ça dure après septembre, reste à voir avec les commerçants. » En effet, l'aménagement de la place avait conduit à la suppression d'une vingtaine de places de parking, ainsi que d'une voie de circulation, faisant craindre une baisse de fréquentation.
« Bousculer nos modes de vie »
Carole, sortant de sa voiture place des Halles, relativise : « Avec les chaleurs que connaissent tous les pays, on peut accepter de bousculer un peu nos modes de vie, se garer un peu plus loin et avoir un centre-ville plus respirable, moi je dis oui ! », elle ajoute : « On s'est habitué à cette atmosphère, je viens ici presque tous les jours, imaginez la tristesse quand va disparaître ce semblant de nature... »
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