"À Andouillé, j'ai été très bien accueillie par les collègues et je suis sereine pour cette nouvelle rentrée 2023. J'espère pouvoir accompagner du mieux possible ces collégiens." La Mayenne faisait partie de ses vœux. Catherine Beuzit se réjouit donc de sa nomination à la direction du collège andolléen.
365 élèves
En 2001, Catherine Beuzit a occupé des postes de personnel de direction, avant d'occuper en 2013, celui de cheffe principale de collège. Après avoir assuré la direction d'un établissement d'une petite commune des Deux-Sèvres, et une autre à Saumur, c'est donc son 3e poste. Elle connaît déjà bien l'académie. "Je n'ai aucune difficulté d'adaptation. Je ne me suis jamais sentie isolée. Quand j'étais dans les Deux-Sèvres j'ai beaucoup apprécié le lien qui s'est créé entre l'établissement scolaire, le maire et ses élus, mais aussi avec les familles et les enfants. À Saumur, c'était différent, car il s'agit d'une grande ville, les collégiens arrivent et repartent après les cours. Dans les collèges de taille inférieure, les collégiens demeurent sur la structure qui peut éventuellement leur proposer autre chose. L'attachement est plus fort, les besoins sont différents, la place de la sociabilisation est plus importante."
Le collège accueille pour cette rentrée 365 élèves. 75 élèves de 6e répartis dans trois classes : "Il y a une classe de moins cette année pour cette rentrée des 6e mais il semblerait que ce ne soit l'effet que d'une année car la rentrée 2024 risque de retrouver quatre classes." 100 élèves de 5e sont répartis dans quatre classes, 103 4e dans quatre classes et 87 collégiens de 3e également pour quatre classes. À l'exception d'un complément de service en français, le personnel est au complet.
Lutte contre le harcèlement
Certains projets sont maintenus comme le ¼ lecture qui connaît un grand succès. "Après la pause méridienne, les collégiens, agents de service, professeurs, administratifs, tout le monde s'accorde ¼ heure de déconnexion en laissant place à la lecture. C'est un véritable retour au calme avant la reprise, même les externes reviennent un quart d'heure plus tôt pour savourer ce moment. Il y a aussi la lutte contre le harcèlement. Pour cela une équipe est déjà formée, mais des actions sont menées tout au long de l'année. Il existe des médiations avec les pairs pour les victimes qui ne souhaitent pas d'intervention ou d'échanges avec des adultes. Des séjours à l'étranger sont en pourparlers, mais pour l'instant à ce sujet rien n'est arrêté."
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