Rentrée inhabituelle à l'école Michelet de Laval ce lundi 4 septembre. Une vingtaine de parents se sont mobilisés pour réclamer l'ouverture d'une classe. La raison ? Des classes surchargées où l'on retrouve plus de 26 élèves — parfois 29 — soit un chiffre au-delà de ce qu'avait été indiqué lors des annonces gouvernementales (24 enfants au maximum par classe). "Sept tout-petits ne peuvent pas être accueillis, glisse Sébastien Touzé, directeur de l'école Michelet. Quatre d'entre eux sont allophones et ont besoin d'un apprentissage du Français le plus rapidement possible."
L'ouverture d'une quatrième classe permettrait de disperser les 81 élèves et ainsi avoir des salles comprenant 20 à 22 élèves. "La mairie est pour l'ouverture de cette classe, ajoute Sébastien Touzé. L'école lavalloise devrait être fixée mardi midi quant à la possibilité d'ouvrir cette classe. "On s'inquiète forcément. On sait qu'en plus, c'est une école assez accueillante en cours d'année. L'équipe pédagogique a besoin d'être soulagée. Une salle est déjà dédiée à l'ouverture d'une 4e classe", fait remarquer Melanie, maman de Julia, élève en Grande Section. Pour Emilie, il est aussi important de conserver la mixité sociale qui fait la richesse de cette école : "S'il n'y a plus d'accompagnement, certaines familles iront vers d'autres écoles et il y aura moins de mixité, c'est dommage."
"3e classe = sécurité", à l'école le Petit Prince
De nombreux parents étaient aussi réunis devant l'école Le Petit Prince ce lundi - Simon Courteille
À quelques kilomètres de là, du côté de l'école maternelle Le Petit Prince, au 17 place Augustine Fouillée à Laval, 27 parents d'élèves sont aussi mobilisés. Des pancartes "bien-être des profs = bien-être des enfants", "Attention : école en danger, classes surchargées" ou encore "3e classe = sécurité" ont été affichées devant l'école. Là aussi, les classes sont surchargées et dépassent le taux de 24 élèves par classe. "L'inspecteur a proposé de répartir les Grandes sections avec les CP sauf que les CP sont dans un bâtiment derrière et ne sont pas dans la même cour de récréation. Il n'y a pas d'espace de jeu. Ce serait violent de faire une sélection de Grandes Séctions dans un bâtiment et une autre dans un second bâtiment", regrettent Charlène et Charlotte, maman de deux enfants chacune.
L'inspection académique est attendue ce lundi pour constater les différents effectifs.
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