François Roseray, directeur diocésain, est revenu sur la rentrée de l'enseignement catholique aux côtés de Yannick Quillet, responsable 1er degré, et Sandrine Galloyer, pour le 2nd degré. "Soyons créatifs, innovons pour accueillir tous les enfants, avec leur singularité, leur différence, etc. Renforçons l'inclusion de tous", a-t-il débuté. La rémunération des suppléants à hauteur de ceux du public à partir de cette année est, quant à elle, "une excellente nouvelle".
9 480 élèves dans le 1er degré
Dans le premier degré, en cette rentrée, la maternelle connaît une légère baisse d'une cinquantaine d'élèves, quand pour l'élémentaire subit une chute plus nette d'environ 200 écoliers. "Nous ne pouvons pas nous en réjouir même si le fait qu'il y a moins d'élèves par classe va dans le bon sens (21,8 en moyenne, contre 22,1 en 2022)", souligne François Roseray, qui rappelle que 70 % des écoles ont cinq classes ou moins.
La fermeture de l'école de Brecé "a été difficile à vivre pour les familles", poursuit le directeur diocésain : "Deux tiers des enfants sont allés dans des écoles de l'enseignement catholique, pour certains en Maine-et-Loire." Huit classes ont fermé, "toutes justifiées sans exception".
11 335 élèves et 342 apprentis dans le 2nd degré
Autre tendance pour le 2nd degré, avec des effectifs stables dans les 14 collèges, qui comptent en tout 6 554 élèves. Une légère baisse est signalée en BTS, au profit de l'apprentissage (+8 %, 342 apprentis du CAP à l'enseignement supérieur). Les lycées professionnels connaissent une hausse de 10 % d'élèves : "Cela s'explique par le travail fait sur l'orientation", indique Sandrine Galloyer.
Le Pacte
Outil de revalorisation des salaires des enseignants lancé en cette rentrée, le Pacte a rencontré un réel intérêt chez les professionnels du 2nd degré, contrairement au 1er degré : "Ces derniers ont déjà 24 heures de présence devant les écoliers, contre 18 heures dans le second degré", explique Yannick Quillet.
Journée olympique
Le 5 juin 2024, près de 1 000 élèves (une délégation par établissement) du CE2 à la terminale se retrouveront pour une olympiade à Laval. Un événement proposé par l'Ugsel. "Il n'y aura pas de gagnant, il s'agit de partager un moment autour des valeurs du sport", résume Sandrine Galloyer. Enfin, l'enseignement catholique réfléchit à comment s'associer au passage de la flamme olympique en Mayenne.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.