15 à 20 bénévoles se retrouvent le jeudi pour l'entretien courant du circuit Raymond-Demy. Depuis quelques semaines, ils s'affairent aussi pour préparer le Motocross des Nations. "Au cours de l'année, avec mon équipe de bénévoles, nous avons fait les mises aux normes demandées. Pour les Nations, nous avons beaucoup de travail, mais nous sommes dans les temps ! Ça va bien ! Nous allons caler les dernières alimentations pour les buvettes, les entrées... Il faut que tout soit bon pour limiter les surprises", explique Étienne, l'électricien du moto-club, content de faire partie d'une association qui organise un événement reconnu mondialement. Depuis une quinzaine d'années, Andrée, elle, fait la cuisine pour les bénévoles des jeudis : "Ils sont entre 15 et 18, parfois plus ! La semaine d'avant et celle d'après les Nations, ils sont vraiment plus nombreux." Pendant l'épreuve, elle est aussi présente pour aider les trois cuisiniers et la quinzaine de personnes qui préparent et servent les repas bénévoles. Philippe et Didier sont agents polyvalents : " Nous venons les jeudis, quand cela nous est possible. Actuellement, nous vérifions toutes les lances de l'aire de lavage des motos, le système d'arrosage, les barrières et les grillages sur le circuit. Pendant le Motocross des Nations, nous sommes tous les deux commissaires de piste." Michel et son équipe mettent en place l'aire de lavage des motos. "Nous avons dû faire des réparations et des modifications dans l'installation. Nous allons également mettre en place les poubelles écologiques et poser les portails sur le circuit." Pendant les Nations, avec 80 bénévoles, il s'occupe de la restauration des spectateurs. "Nous avons un stand de 280 m² et nous allons cuire trois tonnes de frites et 1 500 kg de saucisses !"
Un faux départ a des conséquences très importantes
Lionel a quant à lui pour rôle de mettre en place la grille de départ : "La semaine avant l'épreuve, la grille est testée trois ou quatre fois tous les jours. Le vendredi, la Fédération internationale de motocyclisme vient sur place pour essayer plusieurs fois la herse. Ensuite, du samedi matin au dimanche soir, notre équipe de quatre bénévoles reste sur place. Après chaque départ, nous faisons un entretien : huilage, nettoyage... Un faux départ a des conséquences très importantes : pour un nouveau départ, il y a tout un protocole à suivre qui peut prendre une vingtaine de minutes, entraînant de gros problèmes au niveau des retransmissions télévisées !"
À deux semaines de l'événement, le club commence à recevoir les livraisons de matériels et les bénévoles sont dans les starting-blocks.
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