Stade Lavallois - Ligue 2. Olivier Frapolli : "J'ai failli quitter Laval sans connaître cette fièvre de Le Basser"

Samedi 30 septembre dans un stade Francis-Le Basser comble à l'occasion de la neuvième journée de Ligue 2, les Tango vont tenter de confirmer leur statut de leader face à Valenciennes (19^e). L'entraîneur Olivier Frapolli dévoile l'état d'esprit qui anime son groupe.
"Derrière les joueurs titulaires, tout le groupe est animé par le même état d'esprit, la même volonté de fournir le maximum. Il n'y a pas de risque de relâchement car toutes nos victoires sont acquises dans l'effort. En ce moment, ça bascule sur coups de pied arrêtés. Le discours qui anime tout le groupe, c'est qu'on prend goût à cette première place et qu'on va essayer de la garder encore un peu. On a vraiment conscience que ce n'est que le début du championnat, des difficultés de ce championnat de Ligue 2, de la qualité de nos adversaires et on sait que la réussite peut nous fuir. Mais nous sommes persuadés qui nous n'avons volé aucun point et que nous sommes capables d'inverser un résultat."

"Un mélange de travail et de confiance"

"Pour l'instant, on est efficace. Cette efficacité est le fruit d'un mélange de travail et de confiance. Je pense que nous avons profité d'un effet d'impulsion de notre première victoire contre Angers, laquelle nous a permis de bien entrer dans ce championnat. Ce qui fait que le public nous suit. Les joueurs le sentent et le soutien de ce douzième homme leur est très précieux."

"Chaque victoire est savoureuse"

"Aucune victoire n'est anodine, chacune est savoureuse. On a particulièrement le temps de les savourer sur les longs trajets retour dans le car. Puis on décompresse un peu et on se remet vite au travail pour préparer le match suivant."

Cinquième saison

"C'est ma cinquième saison à Laval. Je suis arrivé pour la troisième saison en National, avec un budget qui s'était effondré, un centre de formation fermé, un groupe de huit joueurs pour la reprise et un stade clairsemé. La saison suivante c'était la Covid et des matchs dans un stade Le Basser vide. J'ai failli partir au terme de cette saison, sans avoir jamais connu cette fièvre de Le Basser dont on m'avait parlé."

"Des valeurs qui sont rappelées chaque semaine"

"Aujourd'hui, dans les travées du stade ou dans l'action des dirigeants, je ressens cette fièvre et je vis cet engouement des Lavallois pour ce club. Nous renvoyons l'image d'un football familial que nous revendiquons, avec des investisseurs locaux, qui représente l'esprit et la mentalité d'un territoire. Ces valeurs qui sont régulièrement répétées dans les discours et dans les vestiaires, nous les portons ensemble.

Le match contre Valenciennes va sûrement se jouer à guichets fermés. Cette couleur tango qui représente Laval et la Mayenne, est aujourd'hui une belle victoire que je vis, que nous vivons, et il nous appartient de la confirmer."