Collège Alain-Gerbault à Laval, lycée Raoult Vadepied à Evron, mairies de Laval, Meslay-du-Maine et Changé, centre Enedis à Laval, ou encore cité administrative, de nombreux établissements, dont certains recevant du public, ont fait l'objet d'alertes attentat ces derniers jours en Mayenne. Pour chaque situation, la préfecture a activé le centre opérationnel départemental et une levée de doutes a été nécessaire avant de pouvoir réinvestir les lieux après évacuation.
"La responsabilité des parents peut être engagée"
La préfète, Marie-Aimée Gaspari, rappelle que "les auteurs de ces alertes même quand elles s'avèrent fausses, sont systématiquement recherchés". Elle poursuit : "Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est passible de poursuites judiciaires et de peines (jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende). Lorsque les auteurs sont mineurs, la responsabilité de leurs parents peut être engagée." Et insiste sur le fait que ces alertes et menaces "perturbent l'ordre public autour des lieux concernés et peuvent mobiliser inutilement les forces de l'ordre dans un contexte Vigipirate - Urgence Attentat, où elles doivent assurer la sécurité de tous".
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