Huit ans après avoir fait monter l'Étoile lavalloise en D2, Manolo Moya a repris les rênes de l'équipe première. Le contexte et le statut de l'équipe sont différents de l'époque, mais l'ambition de faire briller l'équipe mayennaise au plus haut niveau n'a pas changé.
Êtes-vous prêt pour débuter la Ligue des champions, un mois seulement après votre arrivée ?
Le fait que l'équipe soit déjà construite depuis des années permet de savoir qu'elle est solide. Il n'y a pas de sensation de peur ou autre. Au contraire, c'est une sécurité de savoir que l'équipe va se battre jusqu'au bout. Il y a peut-être un favori, Benfica. C'est ouvert pour les autres équipes. Si on travaille bien, on aura assez de chance pour se qualifier.
Quel sera l'objectif dans cette compétition ?
Notre objectif sera de passer le premier tour même si on est conscient de la difficulté. J'espère qu'on sera à la hauteur du challenge.
Comment avez-vous vécu votre promotion en tant qu'entraîneur après le départ d'André Vanderlei ?
C'est inattendu. Je m'étais projeté sur le long terme pour travailler avec l'Académie. Je pensais faire ça jusqu'à la fin de ma carrière. J'étais venu pour ça, pour rester tranquille, accompagner les jeunes… La décision d'André a un peu tout bouleversé, pour lui, pour moi et pour le club.
« Poursuivre le travail »
Vous continuez de vous occuper de l'Académie ?
Oui, pour l'instant. Vous pouvez imaginer à quel point c'est compliqué même si avec les éducateurs ça allège un peu la semaine.
André Vanderlei était un symbole à l'Étoile lavalloise, n'est-ce pas compliqué de prendre la suite dans ce contexte ?
J'accompagnais un peu André lors des entraînements de l'équipe A donc ça m'a permis un peu de voir son travail. Il a construit une équipe vainqueur d'un championnat et d'une coupe. Son équipe avait une mentalité très forte alors ça permet de poursuivre son solide travail, tout en ajoutant quelques réglages.
Justement, quel est votre style de jeu ?
Je mise beaucoup sur l'aspect défensif et je suis très chiant avec les joueurs par rapport à ça. Je ne sais pas si c'est une bonne chose mais à chaque fois qu'il faut corriger un truc, je le fais. Je n'oublie pas le travail en attaque mais si on assure un bon niveau défensif, ça peut nous permettre d'avoir à marquer moins de buts. Si on ne prend pas trop de buts, on a plus de chances de gagner même si on arrive moins à marquer.
Quel type d'entraîneur êtes-vous ?
Je suis plutôt calme par rapport à avant (sourire). Si quelque chose ne me plaît pas, je le fais comprendre aux joueurs. L'aspect pédagogique et didactique est important. Je veux surtout emballer les joueurs dans le délire de l'entraîneur. C'est très important d'être plutôt calme, de transmettre cette sérénité aux yeux des joueurs et surtout de leur donner de la confiance quand ils jouent.
Programme de l'Étoile lavalloise : face à Benfica (mercredi 25 octobre à 17h30), face à Dobovec (jeudi 26 octobre à 20h), face à United Galati (samedi 28 octobre à 17h30). À suivre gratuitement sur Futsal Zone.
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