Meilleur passeur du championnat, plus grand nombre de centres réalisés (109) et de centres réussis (38) en Ligue 2... Thibaut Vargas réalise un brillant début de saison avec le Stade lavallois. Le piston, parfois même positionné plus haut, est un véritable atout offensif pour apporter le danger dans la surface adverse.
Une doublette avec Tchokounté
Samedi face à Annecy, il a délivré un véritable caviar à Jimmy Roye, lui-même auteur d'une parfaite tête décroisée permettant aux Tango de reprendre l'avantage (2-1, 56'). « On savait qu'Annecy mettait beaucoup de pressings et de densité du côté du ballon. Malik [Tchokounté, ndlr] m'a vu seul à l'opposé, m'a mis un bon ballon et je n'ai même pas eu à contrôler. On avait travaillé le renversement à l'entraînement. Je vois Jimmy qui commence à entrer dans la surface, je me dis : je vais la mettre forte au premier poteau. Je suis content qu'il conclut », se réjouit l'ancien Nîmois qui possède une qualité de centres au-dessus de la moyenne en Ligue 2. Une qualité qu'il doit tout simplement au travail. « Je me spécifie sur ce sujet depuis trois ou quatre ans. Depuis l'année dernière, je tire un peu les coups de pied arrêtés. Tout ce qu'on travaille à l'entraînement, on le reproduit en match. Sur mes centres, j'essaie de viser une zone, explique celui qui a une connexion particulière avec Malik Tchokounté, cinq fois buteurs cette saison. Malik prend beaucoup de place dans la surface donc je le vois en premier. Je sais quels sont ses déplacements et il sait quand je centre. C'est une doublette qui marche bien. »
« Pour moi, c'est le rêve »
Remplaçant lors des deux premiers matchs de la saison, Thibaut Vargas a réalisé une entrée remarquée face à Troyes lors de la deuxième journée. Il avait notamment délivré sa première passe décisive, justement pour Malik Tchokounté. Depuis, il n'a plus quitté sa place de titulaire et fait partie des cinq joueurs les plus utilisés par l'entraineur Olivier Frapolli cette saison. « Pour moi, c'est le rêve, lâche-t-il au regard de son début de saison, tant d'un point de vue personnel que collectif. À chaque match quand on reste premier, on se dit : on est encore là ! On y a goûté, on n'a plus envie de la lâcher. Il y a une petite adrénaline, un petit jeu. On aime bien rentrer dans les vestiaires et regarder directement les résultats. Samedi, vers 21h, on était trop content ! »
Stade lavallois - Concarneau : ce samedi 11 novembre à 19. En clair sur La chaîne l'Équipe.
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