Ce jeudi 9 novembre, le tribunal correctionnel de Laval devait se pencher sur une affaire de violences sur un bébé qui a eu lieu à Bonchamp. Le 24 septembre 2020, les médecins de l'hôpital d'Angers examinent un bébé de 10 mois dont la jambe droite est brisée. Ils effectuent alors un signalement près des services de police. A la suite de ce rapport, le médecin légiste va constater une autre fracture antérieure sur la jambe gauche, un traumatisme crânien ainsi qu'un renfoncement près de l'oreille gauche. Il diagnostique alors un ITT de 60 jours et son expertise note que le nombre de lésions traumatiques ne peut s'expliquer que par l'intervention d'un tiers. L'enfant est alors placé en famille d'accueil.
Elle nie les faits
Deux prévenus font face au tribunal : la mère est une femme de 24 ans, entièrement vêtue de noir et aux cheveux coupés en brosse. Elle comparait pour violence sur un mineur de 15 ans suivie d'incapacité supérieure à huit jours. Se tenant à sa gauche, son compagnon à l'époque des faits est un homme d'une trentaine d'années, né en Roumanie. Il devra répondre de non-dénonciation de mauvais traitements.
La jeune femme n'a pas reconnu les faits et explique les blessures par une jambe coincée dans le siège automobile. L'homme reconnaît avoir caché les tristes évènements pour protéger sa compagne.
Déni de la vérité
Mais depuis, le couple s'est séparé et leur attitude l'un envers l'autre s'est détériorée. La maman a essayé de "faire porter le chapeau" à son compagnon en l'accusant de violences envers les deux filles de celui-ci. Le compagnon, quant à lui, a fini par décrire une mère pouvant être très nerveuse et aux gestes trop brusques avec l'enfant.
Le psychologue qui l'a examinée a relevé un certain déni de la vérité chez la jeune femme. La présidente recadre les faits : "Vous ne l'avez pas frappé, mais vous avez eu des gestes brusques."
Après les réquisitions du parquet et les plaidoiries des avocats, la maman est finalement condamnée à 2 ans de prison assortis d'un sursis probatoire ainsi qu'une obligation de soins et de travail. La condamnation de l'ex-compagnon est de 10 mois de prison assortis d'un sursis simple.
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