Le conseil municipal de Mayenne s'est réuni jeudi 16 novembre. Hormis un échange vif qui n'a mené à rien sur un questionnaire à propos des jardins éphémères de l'été passé, trois points ont retenu notre attention.
Subvention de 1 000 € pour un voyage humanitaire au Maroc
Des lycéennes du lycée Rochefeuille sont venues témoigner de leur action au Maroc entre le 30 septembre et le 6 octobre, à la suite du séisme du 8 septembre. Une trentaine de jeunes se sont rendus dans le village de Toulizine, zone rurale de la région de Marrakech-Safi, pour venir en aide aux locaux particulièrement meurtris par les secousses.
Sur place, les élèves ont soutenu vingt familles en acheminant notamment des denrées alimentaires et en prenant du temps pour écouter la population et la soutenir moralement. Le conseil municipal a attribué une subvention de 1 000 € pour « l'accomplissement de ces missions ».
Une rue Colette-Kreder dans la ZI du Terras
Les élus ont approuvé la nomination d'une nouvelle rue - dans la zone industrielle du Terras - en l'honneur de Colette Kreder, ex-ingénieure née à Commer en 1934 et décédée en 2022. Jean-Marie Marioton, adjoint à l'urbanisme, a salué « l'une des premières femmes ingénieure ».
Passée par le ministère de l'Air, directrice de l'école polytechnique féminine et commandeure de la Légion d'honneur, la Commeroise a marqué son monde malgré les discriminations sexistes contre lesquelles elle a lutté en cofondant Demain la parité et Femmes et sciences en 1992.
Un potentiel acheteur pour l'ancienne école Charles-Perrault
Lors de son point sur les finances, Xavier Talois a déclaré que la vente de l'ancienne école Charles-Perrault, fermée en juillet cette année, ne devrait pas être actée d'ici la fin 2023 mais plutôt début 2024. « Un acheteur potentiel a été trouvé, mais nous ne sommes pas encore au stade de la conclusion. Nous espérons même avoir d'autres potentiels acquéreurs. »
La Ville aimerait obtenir au moins 960 000 € de cette vente dont le choix avait fait débat en juin. Elle souhaiterait aussi que la surface puisse être transformée en logements, « pour redensifier en population ce secteur et faire face aux contraintes du zéro artificialisation des sols ».
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