Les sourires sont légion ce mercredi soir. Le restaurant tourne bien depuis son ouverture au printemps et l'équipe semble heureuse. Les élus locaux présents à l'inauguration du Pontaminois ce 22 novembre sont donc logiquement satisfaits. D'autant plus qu'il s'agit d'un atelier restaurant de l'établissement et service d'aide par le travail (Esat) de Pontmain.
La structure embauche cinq personnes en situation de handicap. Elles sont encadrées par quatre salariés à temps plein. « Ici, on sert 55 repas par jour », pose Delphine Becam, directrice établissement et services de l'Esat du département. « Nous faisons signer des contrats de soutien et d'aide par le travail. Ce sont des parcours de transition plus ou moins longs lors desquels nous cherchons à développer l'employabilité des salariés. »
Un service nécessaire
Ces contrats sont signés en principe pour un an, avec des objectifs de progression et de mobilité, et sont reconduits tacitement. « Depuis 2020, cinq personnes en situation de handicap sont parties pour le milieu dit ordinaire », rapporte Nicolas Reconneille, responsable de service. « Notre raison d'être est d'aider à l'insertion. »
La réussite du Pontaminois a tout d'une bonne nouvelle pour la maire de Pontmain, Marie-Antoinette Guesdon. « Il est bon d'avoir un restaurant ici. Nous avons quand même 300 000 visiteurs par an. On a donc besoin de ce type de service. » Sans dire qu'une telle structure contribue à dynamiser la commune.
L'atelier restaurant était auparavant installé à l'Auberge de l'Espérance. « Ici, nous avons un meilleur cadre, plus large, avec un outil de travail plus récent », explique Nicolas Reconneille. « Parmi les nouveautés, nous développons la vente à emporter. Trois jours par semaine les livraisons sont assurées par une personne en situation de handicap. »
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