En cette période estivale les incendies peuvent démarrer très vite. « L'activité sur ces incendies suit le flot des battages. Cette année, ça a démarré très tôt, dès début juillet », note le commandant Marc Didier.
« Ça va très vite et l'incendie peut partir très fort sans forcément se propager sur une zone importante », explique le responsable du centre d'incendie et de secours de Mayenne. Aussitôt l'alerte donnée, ce sont deux engins aptes à aller dans les champs qui se rendent sur place, des camions citernes ruraux. Un feu d'espace naturel mobilise de 8 à 12 hommes. « La problématique c'est que ces interventions peuvent se multiplier dans des journées propices », ajoute le commandant.
Les sapeurs-pompiers n'ont pas de formation spécifique pour ce type d'incendies. La première mission des soldats du feu est d'arriver à stopper la progression des flammes.
Pour le sergent-chef Erwan Marmignon, un feu d'espace naturel ne s'aborde pas comme un feu urbain. « Nous n'avons pas nécessairement de point d'eau à proximité, et le camion ne contient que 2 000 litres d'eau. Les accès sont aussi plus difficiles qu'en ville. La notion de victimes est souvent absente de ces incendies, mais nous devons intervenir au plus vite pour la protection des biens et des lieux. »
Si l'année 2015 a été particulièrement propice aux feux d'espaces naturels, avec 1 301 heures d'intervention contre 586 l'an dernier, le commandant Didier veut mettre en avant la prise de conscience des agriculteurs. « Sur les feux où nous sommes intervenus, il faut souligner les mesures préventives prises par les agriculteurs. »
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