"Ce panneau qui évoque un fait de résistance du réseau Navarre de Saint-Pierre-des-Nids sera installé sur la commune en 2024 afin de marquer les 80 ans de la libération ", souligne le maire, Dominique Savajols. Un habitant de Saint-Pierre, Michel Chevrinais, a écrit des textes sur le réseau Navarre à partir " des récits de mon père, Charles, lui-même résistant et membre du réseau ". Les quatorze panneaux, cofinancés par le Département, la Région, la communauté de communes et l'Office national des combattants et victimes de guerres "sont remis dans douze communes par les membres de notre association, résistants et citoyens ", indique le président, Claude Ragot.
Transmettre aux jeunes générations
De janvier à août 1944, les résistants du réseau Navarre ont participé à sept parachutages, 42 missions de renseignements, l'hébergement de chefs de la résistance et 78 coups de main, avec environ 200 résistants dont 40 Poôtéennes et Poôtéens.
Dans la nuit du 25 juin 1944, en raison de l'importante présence d'Allemands, le docteur Paul Janvier, chef du réseau Navarre, décide le transfert des maquisards du petit Bouillan de Gesvres vers la Monnerie, à Saint-Pierre-des-Nids. Le groupe est hébergé dans une maison isolée. Le 6 août, le camp est attaqué par les Allemands qui reculent, surpris de l'importance de la riposte. Le 11 août, en soirée, des soldats américains et des résistants engagent le combat qui va durer toute la nuit. Jules Sagot, alias Robin, intercepte des motocyclistes mais il est blessé et décède quelques heures plus tard chez sa mère, à Boulay-les-Ifs. Le 12 août 1944, Saint-Pierre-des-Nids est libérée.
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