"La ville est mise en lumière", rassure Florian Bercault, mais derrière le sourire de façade du maire de Laval pointe l'amertume, samedi 2 décembre au soir après l'annulation de la fête à 17h34.
Deux courriels aux alentours entre 16 et 17h à destination de la municipalité ont provoqué l'activation des procédures d'alerte à la bombe sonnant la fin des festivités avant même qu'elles ne commencent. L'un d'entre eux visait la mise en lumière elle-même. "Nous avons mis en œuvre un dispositif de sécurité mais malgré ça, il était impossible de faire courir le moindre risque à la population", explique Marie-Aimée Gaspari, la préfète de Mayenne.
De la lumière à l'ombre
Ce qui devait être une explosion de lumière s'est transformé finalement en black-out. L'évacuation de la zone où s'amassaient les badauds et visiteurs, a été menée tambour battant pendant deux heures et demie sur l'impulsion de la police nationale, municipale et des agents de la Ville. La levée de doute a été réalisée dans le même temps. "Je déplore que l'on subisse ces alertes qui privent la population d'un événement très attendu", continue la préfète.
Le maire de la ville quant à lui a dit partager "la déception des visiteurs".
La commune va d'ailleurs porter plainte. Le maire s'est refusé à tout commentaire pour l'indemnisation des commerçants, notant toutefois qu'une telle annulation d'événement revêtait le caractère de "la force majeure".
Deux courriels auront ainsi gâché la fête : les badauds évacués, les rideaux des commerçants abaissés, le centre-ville fermé… La mairie a tout de même appuyé sur l'interrupteur et Laval brille ce soir de mille couleurs… Tout en faisant grise mine.
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