Depuis le début du mois de décembre, le projet de restructuration des services d'urgences du département de la Mayenne fait énormément parler. D'abord avec la mise à l'écart de Caroline Brémaud, la cheffe des urgences de l'hôpital de Laval, vendredi 1er décembre. Ensuite avec les révélations de l'union départementale des syndicats Force ouvrière de la Mayenne qui a indiqué, dans un communiqué, mardi 5 décembre, que "le directeur du centre hospitalier de Laval a clairement annoncé que dans un futur proche, la fermeture des urgences de nuit de Mayenne et Château-Gontier serait actée", lors de la commission des usagers du centre hospitalier.
Puis avec les réactions véhémentes des élus locaux, à l'image de Jean-Pierre Le Scornet, maire de Mayenne et président du conseil de surveillance du centre hospitalier du Nord-Mayenne, qui a indiqué n'être au courant de rien et que "ces fermetures constitueraient une rupture d'égalité dans l'accès aux soins pour les habitants couverts par ces deux hôpitaux".
"Aucune volonté de fermeture des urgences dans le département de la Mayenne"
C'est finalement au tour de l'Agence régionale de santé (ARS) de prendre la parole dans un communiqué : "L'ARS n'a aucune volonté de fermeture des urgences dans le département de la Mayenne. L'ARS souhaite néanmoins une organisation des urgences coordonnée entre les trois établissements (Mayenne, Laval et Château-Gontier-sur-Mayenne)."
Pour l'ARS, dans un souci de sécurisation de la prise en charge de patients, "il est nécessaire, en cas de manque de médecins, qu'au moins deux services d'urgences sur les trois du département de la Mayenne puissent être ouverts la nuit". Faute de personnels suffisants, "le centre hospitalier de Laval, étant géographiquement central et ayant le plateau technique le plus développé, est naturellement le site où les services d'urgence doivent rester en priorité ouverts".
L'ARS conclut en précisant que son objectif est, avant tout, l'ouverture des trois services d'urgences en permanence.
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