Des tableaux, des feuilles A3, des plans stabilotés, des notes au code couleur bien établi… la salle polyvalente d'Andouillé semble avoir bien mijoté ces dernières heures. La direction territoriale (DDT), la municipalité et l'agence d'urbanisme Ville ouverte ont animé, mardi 5 et mercredi 6 décembre, un atelier flash : 48 heures de réflexion pour repenser les équipements municipaux.
« L'école élémentaire La Marelle a 40 ans », confie le premier adjoint, Sacha Garnier. « Sa rénovation énergétique est essentielle. Les remontées des utilisateurs et la flambée des prix nous ont incités à faire quelque chose. » Un audit énergétique global en février chiffre 500 000 € de travaux à mener pour remplacer le chauffage et changer les huisseries.
Un déménagement de la paroisse ?
Face à l'ampleur du chantier, la mairie élargit sa réflexion à un « projet global qui pourrait aboutir à un éventuel regroupement des écoles maternelle et élémentaire, de la cantine et la construction d'un espace de motricité ». À la suite d'une candidature pour un accompagnement de l'État, Andouillé est retenue pour un financement de l'étude.
La voilà lancée par cet atelier flash. Pour les parties autour du scolaire, des parents d'élèves et des enseignants sont conviés. Et les organisateurs mobilisent des directeurs des équipements municipaux pour la réflexion sur le centre bourg.
À la sortie de ces deux jours de travaux, un scénario a la préférence du contingent : celui qui verrait la création d'un pôle scolaire et d'un autre dit culturel/jeunesse. Le premier serait la réunion de l'école maternelle 1, 2, 3 Soleil et du restaurant scolaire sur le site de La Marelle. Ces deux déménagements libéreraient deux espaces, aidant à la naissance du pôle culturel/jeunesse.
Sur ce centre, la bibliothèque serait étendue avec des espaces de travail partagés, l'accueil de la maison des jeunes, et surtout l'arrivée de la paroisse. L'école de musique étant à l'étroit dans les locaux qu'elle partage avec le personnel ecclésiastique, les groupes de travail estiment que ce déplacement pourrait être une solution pour que tout le monde soit satisfait.
Limitations de vitesse et sens uniques
Dans l'histoire, La Daumerie, actuel restaurant scolaire, se transformerait en pôle petite enfance.
Concernant le centre bourg, l'atelier flash a ciblé des artères de la commune où la vitesse des usagers est trop élevée ou bien où les trottoirs sont trop étroits. La rue Emmanuel-Dufourd est une clé du projet. Les participants de l'atelier flash ont évoqué l'idée de la limiter à 30 km/h, bien avant la place de l'Église. Une déviation pourrait aussi être faite en amont de cette place pour rendre sa sortie, rendue étroite par les stationnements, en sens unique.
Les groupes de travail ont aussi ciblé les rues adjacentes à La Marelle pour d'éventuelles limitations de vitesse et mises en sens unique. « Tout cela ne reste que les dessins d'un projet et rien n'est figé ni voté », ont martelé les élus d'Andouillé le 6 novembre.
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