Il est 17h et le public attend déjà devant les barrières rue Pierre de Coubertin pour assister au spectacle de fin d'année animé à l'aide de drones. Ce sont 200 petites machines de 282 grammes qui s'envolent à 80 mètres du sol pour un moment magique. Une magie qui ne s'opère pas sans travail. "Pour préparer un spectacle de ce genre il faut compter environ trois semaines. On s'inspire d'une maquette de base que l'on met à jour en fonction de la demande", explique Pierre Gruner, le directeur de l'événement et responsable de création pour l'entreprise Allumee.
Échauffer les drones
Peu avant le spectacle, toute l'équipe échauffe les drones afin de les "calibrer". Ce moment permet "de détecter les appareils défectueux, au cas où il faudrait les remplacer", ajoute Pierre. Mais pas de panique car même après trois ans d'utilisation, "ils sont toujours opérationnels".
Pierre travaille avec son équipe en amont sur la bonne coordination entre la danse prévue et la musique. "Les drones ont chacun une chorégraphie unique à respecter. Ils ont tous des instructions spécifiques", raconte le directeur.
En ce qui concerne la musique, "elle est programmée à l'avance pour que ça parte directement avec la danse. C'est pour ça que la musique ne part pas de l'extérieur car s'il y a une seconde d'écart, le spectacle est fichu." Mais la mise en scène ne se fait pas sans l'entreprise locale Everynight qui s'occupe de toute la régie.
Tout ce travail de longue haleine permet aux habitants d'apercevoir plusieurs étoiles de couleurs sous un ciel dégagé, pour le plus grand bonheur des organisateurs.
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