Vendredi 22 décembre, le maire de Laval Florian Bercault, à l'image d'autres maires de France et des 32 départements tenus par la gauche, décide de s'opposer à la loi "pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration" votée le mardi 19 décembre. "Une telle loi ne peut pas être promulguée, ni mise en application", affirme l'édile estimant que la loi vient "rendre le quotidien des populations étrangères dans notre pays encore plus difficile". Florian Bercault est un homme de gauche. À la lecture du texte de loi, il "note avec amertume une série de mesures visant à désigner l'étranger comme un ennemi, comme un coupable, une anomalie de notre société".
Le département de la Mayenne appliquera la loi
C'est dans un communiqué officiel que le président du conseil départemental Olivier Richefou, centriste, a déclaré se soumettre à la loi. Le président considère que ne pas appliquer la loi est "inacceptable car nous sommes dans un état de droit et les départements doivent appliquer la loi." En Mayenne, peu de personnes sont concernées par la suppression de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) aux étrangers. C'est ce qu'affirme le département qui estime, sur 3 000 bénéficiaires, à moins de dix le nombre de personnes étrangères en bénéficiant, arrivées en France depuis moins de 5 ans. "Je ne souhaite pas que soit importé en Mayenne, terre d'équilibre, le désordre et l'esprit de rébellion propre à la Nupes à l'Assemblée nationale."
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