En Mayenne. 270 m3/s, 315 m3/s, 408 m3/s… Des débits d'eau rares ont été relevés lors des intempéries de début janvier

Du 1^er au 3 janvier, la pluie est tombée dru en Mayenne, provoquant des crues des divers cours d'eau du département. À Mayenne, une partie du parking du musée du château avait notamment été interdite au stationnement et le chemin du halage barré. Au barrage de Saint-Fraimbault-de-Prières, les compteurs ont relevé des débits impressionnants, à la hauteur d'une crue décennale (qu'on ne voit qu'une fois tous les dix ans).

Ici, il y a normalement l'écluse de Mayenne. Elle est complètement submergée aujourd'hui. À 200 mètres, l'eau est montée sur le chemin du halage (voie qui longe la rivière). La route est donc barrée par arrêté municipal #crue@CDLM53 https://t.co/VFvnF3mRgh pic.twitter.com/4tP2VjGLjq

— Théo (@TheoDuchet) January 3, 2024

Le débit d'eau traversant le barrage a atteint 270 m³ par seconde à son pic le 3 janvier à 13h, pas loin de la troisième place des plus grosses crues à son niveau : 277 m³/s. "En temps normal, on est plutôt à 20 m³/s", contraste Louis Michel, conseiller départemental et président de la commission environnement.

L'eau est montée à seulement deux mètres du haut du barrage

En aval, La Mayenne s''est déversée de manière brutale. Les écluses de L'Huisserie et de Château-Gontier ont relevé des débits dignes de crues que l'on observe tous les cinq ans : 315 m³/s pour la première et 408 m³/s pour la seconde. À Saint-Fraimbault-de-Prières, l'eau est montée très haut, à seulement deux mètres du haut du barrage.

"Le rôle du barrage est de contenir le débit de La Mayenne en période de sécheresse. Mais il n'a aucun rôle dans l'écrêtage des crues", explique Fabienne Guiguen, cheffe du service eau du Département.