Mardi 16 janvier, la CPAM a organisé un point pour expliquer les bons réflexes à adopter avant d'aller chez un médecin ou de se rendre aux urgences. En constatant que le nombre de rendez-vous pris mais où les patients ne se rendent pas, la situation préoccupe les médecins du département. "J'ai des rendez-vous non honorés une a deux fois par semaine, s'agace le docteur Nelly Desbrais Hemery. Sachant qu'il n'y a déjà pas assez de médecins sur le territoire de nord Mayenne, c'est très énervant."
Sachant que cette médecin s'occupe d'entre 30 et 40 patients par jour, c'est compliqué de gérer un agenda avec des gens qui ne viennent pas. "Dans les périodes comme celles-ci où il y a des grippes et des gastros, j'ai beaucoup de consultations aiguës. Si une personne ne vient pas sans prévenir, c'est une place en moins pour un malade", ajoute-t-elle.
Trois messages importants
Pour pallier le problème, la CPAM a décidé de mettre en place une campagne de communication qui va s'axer autour de trois messages importants à retenir lors d'une prise de rendez-vous.
La première, est de "bien penser à annuler son rendez-vous si la personne ne peut pas venir", indique Caroline Bonnet, directrice de la CPAM de la Mayenne. "Ça peut arriver une fois d'oublier mais ce sont généralement les mêmes personnes qui ne viennent pas", précise la médecin. Lorsque le rendez-vous est assuré, "il faut penser à prendre sa carte Vitale à jour, ses ordonnances, un moyen de règlement et préparer les questions au médecin si besoin", continue Caroline Bonnet. Concernant les situations qui semblent urgentes, la meilleure chose à faire est de d'abord appeler un médecin. "S'il ne peut pas vous prendre, il faudra appeler le 15 ou le 116/117. Aller aux urgences si ce n'en n'est pas une va uniquement encombrer le service."
Carte Vitale sur téléphone ?
La question d'une carte Vitale sur téléphone a également été évoquée. "Chaque semaine, des personnes oublient la carte Vitale alors qu'il est important de l'avoir sur soi pour identifier le patient et permettre un remboursement", rapporte le docteur Desbrais Hemery. "C'est une solution qui est expérimentée dans le 44 et dans le 72. Elle devrait être opérationnelle en Mayenne d'ici 2025", précise Caroline Bonnet.
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