En acceptant la demande du diffuseur télévision beIN Sports de décaler le 16e de finale de Coupe de France entre le FC Nantes et le Stade lavallois de 14h30 à 17h30 samedi 20 janvier, la Fédération française de football s'est attiré la foudre des supporters mayennais. Certains avaient pris leur matinée de travail quand d'autres avaient programmé leur voyage aller/retour en train… Une réorganisation, parfois coûteuse, s'est alors imposée.
Un impact sportif minime
Cette mauvaise surprise a fait réagir Olivier Frapolli, entraîneur des Tango, qui n'a pas apprécié ce report sans consultation au préalable des deux clubs : "Sportivement, ça ne change pas grand-chose. Trois heures de décalage ne changent pas nos plans. Maintenant, je trouve que ce n'est pas très respectueux pour notre club parce que nous n'avons pas été associés à cette décision. On nous a mis devant le fait accompli. J'avais cru comprendre qu'il fallait l'accord des deux clubs, mais peut-être que je n'ai pas bien compris le règlement."
Les plans du coach ne changeront pas pour la préparation du match. La mise au vert prévue dès vendredi est maintenue afin de maximiser les chances de qualification pour les 8es de finale.
Une pensée pour les supporters
Si l'impact sportif de ce décalage horaire est minime, la pensée d'Olivier Frapolli va pour les supporters du club : "Ce n'est pas respectueux pour nos supporters. On avait vendu quasiment toutes les places à notre disposition. Un bon nombre de personnes se faisaient une joie de venir et, à trois jours du match, on change l'horaire. J'ai cru comprendre qu'il y avait quelques désistements, ce qui oblige le club à se réorganiser, à rembourser les places. C'est une logistique qui n'était pas utile. Mais j'ai surtout de la déception pour ceux qui devaient aller à Nantes et qui ne pourront pas venir. C'est une façon de faire très légère."
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