- Ce qu'il faut retenir de cette journée de manifestation. En Mayenne, ce sont environ 300 agriculteurs qui se sont rassemblés au Foirail à Laval, pour manifester leur colère ce jeudi 25 janvier. Ils se sont unis pour dénoncer les salaires, les contraintes environnementales et réclament des mesures sociales et fiscales pour garantir l'avenir de la profession. Une opération escargot avait débuté vers midi et s'est déroulée tout au long de l'après-midi sur l'A81 avant de rejoindre les péages de Vaiges et de La Gravelle. Vers 17h30, des discussions étaient en cours pour savoir si les cortèges passeront la nuit aux deux péages. Si certains d'entre eux sont bien décidés à rester, d'autres doivent retourner travailler. Selon Romain Devaux, directeur d'Agri 53, "la possibilité d'une nouvelle manifestation la semaine prochaine n'est pas exclue".
- 18h20 - Selon Romain Devaux, directeur d'Agri 53, "la possibilité d'une nouvelle manifestation la semaine prochaine n'est pas exclue, quitte à orienter des actions centre vers Lactalis par exemple".
- 18h10 - "Il pourrait y avoir une récupération politique par le RN"
Xavier Julien, 51 ans, agriculteur de lait et céréales depuis 2003. - Célia Masselin
Xavier Julien, 51 ans, est agriculteur de lait et céréales depuis 2003. "Il y a une superposition de règles de plus en plus strictes. Par exemple, beaucoup de restrictions sur l'eau l'été. Avant, on devait garder les veaux huit jours ; maintenant, c'est 35 jours, ce qui représente des coûts en plus. Le gouvernement est obligé d'annoncer des mesures sinon il pourrait y avoir une récupération politique par le RN par exemple. Il y a aussi des variations de coûts liés à l'énergie ou l'augmentation du prix des céréales. Pour l'instant, le mot d'ordre est de ne pas bloquer les autoroutes. Je pense pas rester toute la nuit."
- 17h30 - "On ne veut pas travailler pour rien"
Cédric est agriculteur depuis trois ans en polyculture et en élevage. - Célia Masselin
Cédric Aubert, 35 ans, depuis trois ans agriculteur en polyculture et en élevage. "Il y a beaucoup de choses à gérer. Il va falloir que ça bouge avec des coûts de production qui augmentent toujours plus. On espère négocier pour la suite. On ne veut pas travailler pour rien non plus."
- 17h15 : "Ce n'est pas normal d'importer de la merde"
Gwenaëlle Roussel est agricultrice depuis six ans et compte rester la nuit au péage de Vaiges. - Célia Masselin
Gwenaëlle Roussel, 38 ans, travaille depuis six ans dans l'agriculture. "Je pense rester une bonne partie de la nuit. L'objectif pour demain est d'avoir des mesures annoncées par le gouvernement. Ce n'est pas normal d'importer de la merde en France. On est contrôlés en permanence sur nos exploitations. Il y a toujours besoin d'agriculteurs mais il n'y a jamais de reconnaissance pour eux. Le but est par la suite de négocier des accords commerciaux avec le GMS (Lactalis). Cela restera pacifique dans tous les cas."
- 16h55 - "Nous allons échanger ensemble pour savoir si on reste ou non la nuit", confie Florent Renaudier, président FDSEA 53, aux agriculteurs présents sur le péage de La Gravelle. "Certains vont rentrer faire leur travail, d'autres vont revenir ce soir pour remplacer et après, à voir dans la nuit. Le mouvement est pacifique, nous voulons juste faire entendre nos revendications", ajoute Vincent Noël, agriculteur en Mayenne, à Beaulieu-sur-Oudon, et responsable de l'action.
Florent Renaudier, président de la FDSEA 53. - Lancelot Dartigeas
- 16h46 - Certains ne manquent pas d'imagination pour faire passer le message…
De nombreux agriculteurs font preuve d'imagination. - Lancelot Dartigeas
- Même chose pour le péage de La Gravelle qui accueille de nouveaux manifestants.
Même chose pour les agriculteurs qui arrivent de Laval. Ils arrivent tous ensemble au péage de La Gravelle. #AgriculteursEnColere #manifestations pic.twitter.com/PLdDmdSewb
— Courrier de la Mayenne (@CDLM53) January 25, 2024
- 16h30 - Les tracteurs arrivent à Vaiges en fanfare.
Les premiers agriculteurs arrivent au péage de Vaiges. pic.twitter.com/ZJYdjIhbAR
— Courrier de la Mayenne (@CDLM53) January 25, 2024
Les manifestants arrivent sur le péage de Vaiges à la suite. - Célia Masselin
- 16h25 - Les manifestants annoncent le ton et placent un barbecue sur le péage.
À peine arrivés, les premiers manifestants mettent en place un barbecue. - Célia Masselin
- 16h20 - À Vaiges, le tout premier tracteur du cortège vient d'arriver sur place.
Les autres sont pour le moment bloqués au niveau d'Argentré. Environ 50 tracteurs sont attendus.
Après presque quatre heures de route, les premiers tracteurs arrivent au péage de Vaiges. - Célia Masselin
- 16h15 - Le péage bien occupé par les manifestants. Malgré la distribution de tracts, le trafic reste fluide au péage de la Gravelle.
La distribution de tracts a commencé. La circulation au péage reste fluide. #lagravelle #manifestations #AgriculteursEnColere pic.twitter.com/S84nuJavvZ
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De nombreux agriculteurs arrivent avec des tracteurs tagués : "Agriculture jeune on en rêve, adulte on en crève !! "
#Mayenne #AgriculteursEnColere #manifestations pic.twitter.com/L4QQ8xiZaS
— Courrier de la Mayenne (@CDLM53) January 25, 2024
-
Maxime Cornée, président des Jeunes Agriculteurs d'Argentré-du-Plessis. "On sait quand on arrive mais on ne sait pas quand on repart. L'objectif est juste de ralentir la circulation pour faire passer notre message et distribuer des tracts. On attend les collègues du 53."
- 15h50 - Les camions klaxonnent en faisant des gestes de soutien et certains passants ouvrent leur fenêtre pour dire "ne lâchez rien !"
Les premiers agriculteurs ont débarqué sur le péage de la Gravelle il y a quelques minutes. - Lancelot Dartigeas
- 15h30 - Après plusieurs heures à circuler dans les rues de Laval et sur l'A81, une partie des agriculteurs est arrivée au péage de La Gravelle. La circulation s'effectue sur une seule voie.
De gros ralentissements visibles dans les deux sens de circulation depuis le péage de #LaGravelle pic.twitter.com/hgaFde7Hbh
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- Ce qu'il faut retenir de la matinée - Depuis ce matin 10h, les agriculteurs mayennais sont mobilisés pour dénoncer la hausse des charges administratives, financières, le ratio des prairies permanentes et notamment les normes environnementales au niveau national et européen. Après un rassemblement au Foirail situé boulevard de Buffon à 11h, la FNSEA et la JA se sont élancés pour une opération escargot dans la ville. Ils revendiquent "la hausse des revenus, la question du surplus normatif et souhaitent que les promesses du gouvernement se transforment en actes". Une opération escargot a débuté vers midi à Laval et va continuer sur l'A81. Une partie du cortège prendra la route du péage de Vaiges, en direction du Mans. L'autre se dirigera vers le péage de La Gravelle, en direction de Rennes.
- 13h45- Le cortège prend la direction de Saint-Nicolas après avoir emprunté le pont d'Avesnières. Les nombreux tracteurs klaxonnent : certains véhicules, passant en sens inverse, répondent.
Le cortège continue son tour de la rocade de #Laval : il vient de passer le pont d'Avesnières. Dans quelques instants, il se dirigera vers les péages de #LaGravelle et #Vaiges. pic.twitter.com/hlEW77Gy0k
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- Vidéo. Le président du Département Olivier Richefou est également sur place. "Il faut maintenant des réponses car nos départements ruraux ont besoin d'une agriculture forte", déclare-t-il sur le réseau social X.
Aux côtés des agriculteurs rassemblés à Laval pour exprimer désarroi et colère en portant des justes revendications. Il faut maintenant des réponses car nos départements ruraux ont besoin d'une agriculture forte ! @fdsea53 @JEUNESAGRI53 @rousseletsyl20 pic.twitter.com/gyppgPZknw
— Olivier Richefou (@olivierrichefou) January 25, 2024
- 12h15 - Les agriculteurs prennent le départ. Ils vont d'abord faire le tour de la rocade de Laval puis prendre l'autoroute et mener des opérations escargot sur l'autoroute A81.
Les moteurs des tracteurs commencent à tourner. Le départ est imminent. - Célia Masselin
- 11h30 - "Notre volonté est que cette mobilisation se transforme en acte pour la fin de cette journée", affirme Thierry Coué, secrétaire général adjoint de la FNSEA. Romain Devaux a demandé aux agriculteurs de faire "du cul à cul sur le péage de Laval car Vinci n'a pas autorisé les manifestants sur l'autoroute. Ils n'auront pas nos plaques d'immatriculation".
François, Thierry et Florent sont montés sur un tracteur pour s'adresser aux manifestants. - Célia Masselin
- 11h20 - "Il y a entre 250 et 300 manifestants sur place", affirme Romain Devaux, directeur d'Agri53.
Ils sont presque 300 à avoir rejoint le mouvement ce jeudi 25 janvier à Laval. - Célia Masselin
- 11h - Environ 40 tracteurs supplémentaires sont arrivés. Vers 11h30, ils prendront la rocade de Laval puis le rond-point au niveau de SNV près du boulevard Arago.
Une quarantaine de tracteurs en plus vers 11 heures. Ils sont environ 70 au Foirail. - Célia Masselin
- 10h45 - Des premiers ralentissements sont constatés au niveau de la D962 en direction de Laval. De nombreux véhicules agriculteurs convergent vers le rond-point des anneaux (Lactalis).
Des premiers bouchons sont constatés en direction de Laval. - Théo Duchet
- 10h30 - Les premiers véhicules sont arrivés et se mettent en place. Ils sont déjà une trentaine à avoir répondu présent au rendez-vous.
Une trentaine de tracteurs sont arrivés vers 10h30. - Célia Masselin
Les conditions de circulation vont être impactées en fin de matinée. Suivez la circulation en temps réel :
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