"Je suis absolument contre la fermeture d'une classe car nous voulons garder une école de qualité pour l'avenir de nos enfants et de la commune." Céline, une jeune maman de deux enfants, Gabriel et Angela qui va intégrer la classe de maternelle à la rentrée de septembre 2024, est mobilisée ce dimanche 4 février contre l'éventuelle fermeture d'une des trois classes du regroupement pédagogique intercommunal d'Averton.
"Je ne veux pas 35 élèves dans une même classe"
Ici, 49 écoliers d'Averton, Saint-Aubin-du-Désert et Saint-Mars-du-Désert convergent. Stéphanie Bricard insiste sur l'importance de la qualité de l'enseignement. La carte scolaire de la Direction des services départementaux de l'Éducation nationale prévoirait de les réunir dans deux classes à la rentrée 2024-2025. "Notre fille Lola, en CE2, bénéfice aujourd'hui d'un accompagnement de qualité dans une classe de 15 enfants. Je ne veux pas 35 élèves dans une même classe où l'enfant est noyé dans la masse, ce qui entraîne des lacunes scolaires."
Les élus présents rappellent l'engagement financier des trois communes avec des investissements : des locaux récents et adaptés, des outils pédagogiques modernes, ordinateurs, tableaux numériques. Jean-Paul Pichonnier, maire d'Averton, ajoute : "Nos trois communes mettent en place un système de garderie, une cantine scolaire, le ramassage scolaire."
Des enseignantes qui font l'unanimité
Le maire de Saint-Aubin, Samuel Ragot, témoigne : "Nous avons de très bons enseignants, des équipements de qualité. On observe aussi une forme d'exode urbain avec de nouvelles jeunes familles qui arrivent dans nos communes rurales et tout particulièrement à Averton, Saint-Mars et Saint-Aubin."
Une maman présente à cette mobilisation confie avec beaucoup d'émotion que "dans notre école publique, nous avons aussi la chance d'avoir des enseignantes extraordinaires qui ont fait le choix de venir ici, des enfants heureux et des parents avec les élus qui s'investissent pour la qualité, pour proposer des séjours à la mer à la montagne…"
À ce jour, l'inspection académique de la Mayenne n'a pas statué et n'a pas répondu au courrier envoyé par des familles inquiètes.
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