La mobilisation a porté ses fruits. À Marcillé-la-Ville, après une manifestation mercredi 31 janvier, les parents d'élèves de l'école élémentaire publique Henri-Matisse avaient décidé de bloquer l'établissement et les cours le surlendemain pour contester le projet de suppression d'un des trois postes d'enseignantes par la Direction des services départementaux de l'Éducation nationale (Dasen).
Contactée par l'établissement dans la matinée, la directrice Brigitte Lacoste était alors venue à leur rencontre à condition que les cours reprennent. Soutenus par les élus locaux et le député de la Mayenne, Yannick Favennec, les parents d'élèves avaient obtenu une reconsidération du dossier "Marcillé-la-Ville" lors du comité social d'administration (CSA) de ce lundi 5 février.
"On est très heureux"
Lors de cette réunion, Brigitte Lacoste a ainsi déclaré qu'elle abandonnait le projet de fermeture marcilléen. Les syndicats enseignants Snudi-FO et FSU l'annoncent chacun dans un communiqué. Rien n'est entériné cependant. La carte scolaire proposée par la Dasen, avec toujours 17 suppressions de postes, n'est pas au goût des syndicats. Ils ont donc tous voté contre celle-ci, entraînant un nouveau CSA qui se tiendra mardi 13 février. Il s'agira d'une réunion "de repli", avant un conseil départemental de l'Éducation nationale (CDEN) deux jours plus tard, où la carte scolaire devra être validée.
Du côté des mères et pères marcilléens, le soulagement règne. "On est très satisfaits d'avoir un résultat positif après autant d'énergie dépensée", confie Sébastien Geslin, président de l'association des parents d'élèves. "On est très heureux, confirme Jessica Blanchard. On espère qu'il n'y aura pas de marche arrière quand même."
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