C'était une nuit alcoolisée à Laval, dans la nuit de mercredi 6 au jeudi 7 février. Au cours la soirée, un couple de quinquagénaires se dispute au sujet d'un projet de voyage. L'épouse préfère mettre fin à l'altercation et va se coucher. Alors qu'elle dort sur le ventre, elle sent un "liquide chaud" lui couler sur le postérieur, puis le lit être mis sens dessus dessous avant qu'elle ne soit tirée violemment par son bas de pyjama au niveau du mollet dans le couloir. Son mari, qui ne se souvient de rien, parait devant le tribunal en comparution immédiate vendredi 9 février pour ces faits de violences.
Un homme sans histoires
Fait rare dans les cas de comparution immédiate, l'homme n'est pas connu de la justice, il travaille et gagne sa vie. Son démon, c'est l'alcool, et notamment le pastis. Il aurait uriné sur sa compagne, ce qu'il nie farouchement, présentant d'abord avoir renversé un verre d'eau, puis finalement un broc en plastique. "J'avais peur qu'elle n'ait pris des médicaments avec l'alcool, c'était déjà arrivé dans le passé", se justifie-t-il dans le box des prévenus.
Il risque, sur réquisition du procureur, une peine de dix mois d'emprisonnement entièrement assortis d'un sursis probatoire ainsi qu'une interdiction de paraître au domicile durant un temps défini. "Rarement des actes aussi dégradants et humiliants n'ont été présentés au juge en comparution immédiate, c'est pourquoi je demanderai une peine assez lourde", a ainsi justifié la procureure de la République.
"Je suis désolé"
Les trois juges l'ont condamné à six mois d'emprisonnement avec sursis probatoire de 18 mois, une obligation de soin et de réaliser un stage sur les violences commises dans le couple. "Je suis désolé pour tout le monde : ma femme, mes enfants et moi…", plaide le prévenu, après que son avocate a mis en avant sa conscience des faits commis ainsi que de l'ampleur de son problème d'alcool.
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