Baptiste et Prune, tous deux lycéens à Laval, sont donc en âge de passer le permis de conduire.
"Je serai encore dépendante de mes parents"
« Je suis actuellement en conduite accompagnée et je vais tout prochainement atteindre le cap des 3 000 kilomètres requis, confie Prune. Je vais passer le Bac à la fin de l'année et à la rentrée, je serai peut-être étudiante en dehors de la Mayenne. À 17 ans, je vais les avoir en mars, je ne me sens pas encore prête à prendre un appartement. Je serai encore dépendante de mes parents et je me vois plutôt rentrer chez eux le soir ; Je pense que je prendrai le train, mais comme j'habite Entrammes et que les bus sont rares, j'aurai besoin d'une voiture entre la gare et le domicile. Si je parviens à obtenir le permis de conduire d'ici là, ce qui n'est pas certain avec les délais d'attente, je récupérerai la citadine familiale. Mais ça a un coût. La voiture, c'est bien pour les gens qui travaillent ».
"C'est utile pour les jeunes en apprentissage"
« Pouvoir passer le permis un an plus tôt ne va pas changer grand-chose pour moi, admet Baptiste. Ça risque juste d'ajouter une génération sur les routes, ce qui sur le principe n'est pas cool écologiquement, et de rallonger les délais pour passer le permis. Mais je pense à ceux qui habitent dans des endroits plus reculés. Avant d'emménager à Laval il y a deux ans, ma famille habitait Saint-Ouën-des-Toits, et ce n'était pas facile pour rejoindre Laval. Je pense qu'une voiture peut être utile pour des jeunes qui sont en apprentissage par exemple, qui ont un petit revenu pour en payer les frais et qui doivent se déplacer dans leur établissement scolaire et dans leur entreprise. Là c'est utile, et je pense qu'au départ cette loi a été prévue pour eux ».
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