Les écoliers qui empruntent l'étroit trottoir de la rue Emmanuel-Dufour, ceux qui sortent des cours au bord du côté de la RD104, l'église encerclée de voitures… Le centre-ville d'Andouillé regorge de problèmes de sécurité et d'esthétisme. Dans notre édition du 14 décembre, nous évoquions un atelier flash les 5 et 6 décembre pour repenser l'aménagement la commune de 2 349 habitants.
Une première estimation à 4,8 millions d'euros
De la rénovation thermique nécessaire de l'école élémentaire La Marelle, la réflexion s'était élargie à la fusion avec la maternelle 1, 2, 3 Soleil et la sécurisation du centre bourg. Le cabinet d'urbanisme Ville ouverte a mené cet atelier financé par l'État et premier du genre en Mayenne. Avec les élus, la direction départementale des territoires et des groupes de citoyens, Ville ouverte, avaient établi un diagnostic en marchant pour mieux saisir les enjeux du dossier « Andouillé ».
Jeudi 15 février, Domitille Drumare, urbaniste programmiste du cabinet, et le maire Bertrand Lemaître ont donné la restitution finale des 48 heures de l'atelier flash. Le scénario qui avait la préférence des groupes de travail a été retenu et fait l'objet d'une projection plus détaillée.
Un pôle scolaire est bien en projet. Il coûterait environ 4,8 millions d'euros selon l'estimation de Ville ouverte : 2 millions pour la réhabilitation du site de La Marelle, 1,46 million pour la construction, 679 000 € pour la requalification de la cour et 630 000 € pour réaliser la surélévation du pôle prévu sur trois niveaux. Bertrand Lemaître espère les débuts des travaux en fin d'année pour une livraison en 2027.
"On a l'impression d'avoir été écoutées"
De cette fusion naîtrait le pôle culturel/jeunesse là où se trouve aujourd'hui 1, 2, 3 Soleil, à l'horizon 2029. L'urbaniste et le maire ont aussi confirmé le plan d'apaisement du centre bourg.
« Ça donne envie quand on voit la feuille de route, a commenté Emelyne Planchais, directrice de la maternelle. Le projet motive et on a été associées aux ateliers. » Aurélie Fourel, directrice de l'élémentaire, ajoute : « Pour l'instant on a l'impression d'avoir été écoutées. Mais maintenant tout dépend des orientations budgétaires du conseil municipal. »
Lucie Gombert, parent d'élèves à l'école privée Sacré-Cœur, affiche sa satisfaction. Les craintes répétées sur la rue Emmanuel-Dufour empruntée par ses enfants ont été entendues. Du côté de l'école de musique, qui devrait cohabiter avec le bureau paroissial, on espère que les premiers coûts financiers ne rognent pas le budget du pôle culturel, qui arrive en dernier.
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