"Le patron nous encourage à participer à des concours. Je fais déjà des rillettes chez moi, alors j'ai tenté le coup cette année à Mamers. Pour le concours, la fabrication se faisait au labo de l'entreprise, ensuite un pot anonyme a été envoyé au jury. J'ai obtenu la meilleure note dans ma catégorie, 83,5 sur 100 points. Trois critères sont évalués : le goût évidemment, la texture et l'aspect". Le jeune homme raconte qu'il "passe mon CAP en fin d'année et si tout va bien, je poursuis sur un BP (Brevet Professionnel) option charcutier traiteur en alternance, et je reste ici, c'est une super ambiance pour un apprenti."
Un métier de passion
"C'est un métier qu'il faut aimer, on ne compte pas ses heures. La cuisine m'a toujours plu et quand gamin je suis allé chez mon papy faire des saucisses, j'ai adoré." Après une seconde générale qui s'est bien passée, le lycéen a eu envie de faire autre chose. "Mes parents m'ont dit "pourvu que tu sois heureux dans ton choix, ça nous va", reprend-il. Dès ma première année j'ai été emballé, c'était le bon choix. Ici on apprend tout, aussi bien le désossage que la cuisine et la charcuterie. Ça permet d'affiner notre choix. Je sais déjà que je préfère tout ce qui concerne la confection de la charcuterie, ce qui ne m'empêche pas d'imaginer des recettes et de les tester chez moi."
Le pire souvenir ?
"Les accidents imprévus, du genre finir une fabrication et la faire tomber par terre dans la précipitation." Ah oui parce que Thibault ambitionne de créer sa propre entreprise. Il est très lucide malgré son jeune âge, "c'est bien pour cela que je travaille aussi chez moi, il ne faut pas faire perdre d'argent à une entreprise."
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